Formation projetée des États-Unis
ATTAQUANTS
Kyle Connor -- Jack Eichel* -- Clayton Keller
Jason Robertson -- Auston Matthews* -- Tage Thompson
Matt Boldy -- Dylan Larkin -- Cole Caufield
Brady Tkachuk* -- J.T. Miller -- Matthew Tkachuk*
Réservistes : Vincent Trocheck, Jake Guentzel
L’attaque des États-Unis pourrait présenter un visage un peu différent de celui de la Confrontation des 4 nations, avec quatre attaquants absents du tournoi de février dernier qui se retrouvent dans cette formation projetée : Keller, Robertson, Thompson et Caufield.
Keller, un excellent fabricant de jeux, sera difficile à ignorer après une saison de 30 buts et 90 points en 2024-25 et un début de campagne prometteur avec 12 points en neuf matchs. Il pourrait compléter à merveille un franc-tireur comme Connor, un marqueur de 30 buts à sept reprises dans la LNH.
Le début de saison de Robertson l’an dernier lui avait coûté sa place dans la formation américaine, mais il se donne des munitions pour convaincre les dirigeants de son pays avec neuf points (trois buts, six passes) en neuf rencontres jusqu’ici. Capable de marquer de partout, notamment autour du filet, Robertson sait aussi alimenter ses coéquipiers, ce qui fait de lui un joueur polyvalent capable de se greffer à n’importe quel trio.
Thompson et Caufield apporteront la touche de marqueur qui a manqué aux États-Unis lors de la Confrontation des 4 nations, notamment en prolongation du match de championnat. À cet égard, chacun des trois premiers trios est composé d’au moins un franc-tireur.
Le quatrième trio, formé des pugnaces frères Tkachuk et de Miller, s’annonce comme un véritable cauchemar pour les équipes adverses. En plus d’entrer dans la tête de leurs adversaires, les trois seront capables de mettre la rondelle dans le fond du filet.
Les États-Unis ont tellement de profondeur en attaque que Jake Guentzel est laissé dans un rôle de joueur supplémentaire. Quant à Trocheck, il est un joueur complet et représente une belle police d’assurance au centre en cas de blessure.
DÉFENSEURS
Quinn Hughes* -- Charlie McAvoy*
Jake Sanderson -- Adam Fox
Jaccob Slavin -- Brock Faber
Réservistes : Zach Werenski, Seth Jones
Les Américains regorgent de défenseurs de talent, au point où des choix difficiles seront à prévoir, surtout que plusieurs de ces arrières présentent des profils semblables.
Hughes n’avait pas pu prendre part à la Confrontation des 4 nations en raison d’une blessure, et McAvoy a vu sa saison prendre fin à ce tournoi, lui qui était tombé au combat après deux matchs. En santé, ces deux joueurs forment un premier duo capable de tout faire sur la patinoire, que ce soit relancer l’attaque ou encore neutraliser les meilleurs éléments adverses. McAvoy avait aussi fait sentir sa présence avec de percutants coups d’épaule aux 4 nations avant d’être contraint à l’abandon.
Le capitaine des Canucks a remporté le trophée Norris en 2024 et n’est devancé que par Cale Makar de l’Avalanche du Colorado pour les points parmi les défenseurs depuis le début de la saison 2023-24 avec 175 points en 159 parties. Souhaitons que le scénario de la Confrontation des 4 nations ne se répète pas, puisque Hughes manque à l’appel chez les Canucks depuis deux parties.
Derrière eux, Sanderson et Fox forment une paire tout aussi impressionnante. Depuis l’arrivée de Sanderson dans la LNH en 2022-23, il occupe déjà le quatrième rang parmi tous les défenseurs américains avec 67 points en avantage numérique, alors que Fox pointe au deuxième rang, derrière Quinn Hughes, avec 82 points. Sanderson est aussi l’homme de confiance pour les missions défensives des Sénateurs d’Ottawa, et sa présence permettra à Fox de donner libre cours à ses instincts offensifs.
Deux des très bons arrières à caractère défensif de la LNH, Slavin et Faber ont donné énormément de fil à retordre aux meilleurs attaquants au monde réunis à la Confrontation des 4 nations, et ils auront le même mandat aux Jeux olympiques. Le vétéran Slavin est le meneur de toute la LNH au chapitre du pourcentage de tentatives de tirs depuis le début de la saison 2020-21 avec 57,9 % des tirs à cinq contre cinq qui sont décochés par son équipe lorsqu’il se trouve sur la glace. En récoltant 47 points à sa saison recrue, Faber a démontré qu’il était capable de soutenir l’attaque s’il en a la chance, ce qui fait que ce duo « défensif » peut aussi très bien tirer son épingle du jeu en territoire ennemi.
L’absence de Werenski parmi les six premiers défenseurs est le résultat de plusieurs facteurs. Il présente le même profil que Quinn Hughes et Fox, et comme il ne devancera pas Hughes dans la hiérarchie à gauche, et que les autres gauchers Sanderson et Slavin présentent des qualités qui sont moins présentes au sein de la brigade défensive des États-Unis, Werenski devient l’homme en trop. Jones est quant à lui un couteau suisse qui sera à la disposition du groupe d’entraîneur. Il est doté d’un gabarit imposant, et capable d’occuper un rôle offensif comme défensif.
GARDIENS
Connor Hellebuyck
Jake Oettinger
Réserviste : Thatcher Demko
En tant que gagnant du trophée Hart, remis au joueur le plus utile à son équipe, et du trophée Vézina, remis au meilleur gardien, la saison dernière, Hellebuyck doit être considéré comme le gardien numéro un incontesté des États-Unis pour le moment.
Oettinger pourrait le déloger, mais il connaît un début de saison pour le moins difficile selon ses standards. Il a une fiche de 4-2-1, mais ses statistiques périphériques sont moins bonnes que ce qu’il a offert par le passé, lui qui montre une moyenne de buts alloués de 2,98 avec un taux d’efficacité de ,899.
Demko semble avoir la ligne intérieure comme troisième gardien. Il montre un dossier de 4-2-0 avec les Canucks, une équipe qui n’est pas une puissance de la LNH, et sa moyenne de 2,36 et son pourcentage d’efficacité de ,922 sont impressionnants dans ces circonstances.
Les États-Unis doivent simplement espérer que les blessures ne viendront pas hanter Demko cette saison, comme ç’a trop souvent été le cas depuis le début de sa carrière. Si ça se produit, les Américains auront de bonnes options de remplacement, comme Jeremy Swayman et Joey Daccord.
*Sélectionné sur la formation préliminaire de l’équipe en juin dernier