training camp 2019

SUNRISE, Floride - Le directeur général des Panthers de la Floride Dale Tallon a livré un message aux joueurs de son équipe, jeudi, quand ceux-ci se sont présentés en vue du début du camp d'entraînement.

« Arrêtons de parler et commençons à agir, a-t-il dit. 'Ah, ouais. Bel été. Bel été.' Eh bien, maintenant, à nous de le prouver. »
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Les Panthers ont embauché Joel Quenneville au poste d'entraîneur, le 8 avril, et ils ont conclu une entente avec le gardien de but et joueur autonome sans compensation Sergei Bobrovsky, le 1er juillet. Quenneville a remporté plus de matchs en saison régulière (890) que quiconque sauf Scotty Bowman (1244), et il a soulevé la Coupe Stanley à trois reprises avec les Blackhawks de Chicago (2010, 2013, 2015). Bobrovsky s'est vu décerner le trophée Vézina deux fois (2013, 2017) quand il s'alignait avec les Blue Jackets de Columbus.
La Floride a aussi mis la main sur trois autres joueurs autonomes avec compensation, le 1er juillet, soit le défenseur Anton Stralman ainsi que les attaquants Noel Acciari et Brett Connolly.
Le propriétaire Vincent Viola a beaucoup investi, lui qui a dépensé en salaires presque tout le montant que lui permet le plafond salarial de la LNH de 81,5 millions $, afin d'ajouter des éléments-clés au noyau de jeunes joueurs talentueux que compte l'équipe. Les Panthers se sont qualifiés pour les séries éliminatoires de la Coupe Stanley cinq fois en 25 saisons, dont une seule fois dans les sept dernières années, et ils ont pris le 30e rang dans la Ligue la saison dernière au chapitre de la moyenne d'assistance (13 261 spectateurs par match).
« Il a vraiment mis le paquet », a noté le président des Panthers Matt Caldwell. « Je trouve qu'il avait déjà dépensé beaucoup et ensuite il a réalisé qu'il en était à un stade où 'l'équipe est tout près d'accomplir quelque chose de bon, alors nous devons absolument franchir la prochaine étape'. »
Mais pas tout le monde n'est pas encore convaincu.
Caldwell a déclaré que les embauches de Quenneville et de Bobrovsky ont tour à tour mené à des augmentations des ventes d'abonnements de saison de huit à 10 pour cent chacune, et il a affirmé qu'il serait fort surpris si les Panthers jouaient devant moins de 14 000 partisans par rencontre cette saison. Il a affirmé que l'équipe a maintenant environ 7500 abonnés de saison, total qui s'élevait à seulement 3000 quand Viola a acheté l'équipe en 2013.

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« Nous ne sommes pas encore près de jouer à guichets fermés », a dit Caldwell à propos du BB&T Center, qui a une capacité de 20 727 spectateurs. « Nous avons encore beaucoup de travail à faire. Je pense que nous avons ramené les plus grands et les plus loyaux partisans qui ont vu ce que nous avons fait, mais il y a encore pas mal de partisans occasionnels qui se disent, 'OK, voyons voir si vous allez vraiment vous mettre à gagner maintenant. Vous faites les manchettes avec vos acquisitions, mais voyons si les performances seront au rendez-vous quand vous sauterez sur la glace…' Il y a un groupe important de gens qui veulent voir comment ça va se traduire en termes de résultats. »
Ce qui ne sera pas nécessairement facile à faire.
La dernière fois que les Panthers ont participé aux séries, en 2015-16, ils ont terminé en tête du classement de la section Atlantique, mais ils ont été éliminés en six matchs par les Islanders de New York au premier tour des séries dans l'Association de l'Est. Ils ont terminé la saison suivante à 14 points de la deuxième place de quatrième as. En 2017-18, ils ont affiché un dossier de 25-8-2 à leurs 35 dernières rencontres du calendrier régulier, mais ils ont raté les séries par un point. Puis, l'hiver dernier, ils ont conclu à 12 points d'une place en séries.
Par ailleurs, la Floride se trouve dans une section qui regroupait trois des sept meilleures équipes dans la LNH la saison dernière : le Lightning de Tampa Bay (premier rang dans l'Association de l'Est), les Bruins de Boston (troisième rang) et les Maple Leafs de Toronto (septième).
« Nous avons connu une formidable deuxième moitié de saison il y a deux ans, et tout le monde s'est ensuite présenté au camp en se disant, 'Wow, nous avons raté les séries par un point. Nous avons une excellente équipe. Il suffit maintenant que nous nous présentions sur la glace et ça va se faire tout seul', a fait remarquer Tallon. Eh bien, ce n'est pas ça qui est arrivé. C'est tellement difficile dans cette ligue. Il y a 31 équipes qui ont livré le message à leurs joueurs aujourd'hui qu'elles pensent pouvoir remporter la Coupe, et c'est difficile d'accéder aux séries maintenant. »
Le noyau composé des attaquants Jonathan Huberdeau (sept saisons en Floride), Aleksander Barkov (six) et Vincent Trocheck (six) ainsi que des défenseurs Aaron Ekblad (cinq) et Mike Matheson (quatre) évolue ensemble depuis un bon moment. Huberdeau a affirmé que les Panthers en ont assez de rater les séries. Barkov a déclaré qu'il n'y a plus d'excuses. Ekblad a avancé que les astres sont maintenant alignés et l'équipe n'a jamais été meilleure.
« On sent un sentiment d'urgence dans ce vestiaire en ce moment, a dit Trocheck. Il y a eu beaucoup de battage médiatique avant chaque saison ces dernières années, et je pense que le temps est venu de prendre nos responsabilités et de vraiment saisir la chance qui s'offre à nous. Nous avons plusieurs formidables joueurs de hockey, c'est évident, et nous avons le talent qu'il faut pour être une vraie bonne équipe de hockey. Nous avons vu par moments à quel point nous pouvons être bons. Il faut maintenant mettre tout ça en place et nous atteler à la tâche dès le départ. »
Tallon et Quenneville ont pris la parole devant les joueurs après que ceux-ci eurent passé les examens médicaux et rencontré les représentants des médias, jeudi. La première séance d'entraînement aura lieu vendredi au IceDen des Panthers.
« Dale l'a dit aujourd'hui, a souligné Quenneville. Il a dit, 'Le temps est venu pour tout le monde. Nous pouvons en parler et en parler. Mais maintenant, c'est à nous de jouer, de nous assurer d'être bien préparés, d'être prêts à faire les choses de la bonne façon'. »