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Premier choix au total du repêchage 2023 de la Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ), Caleb Desnoyers en est à sa deuxième saison avec les Wildcats de Moncton. L’attaquant est considéré comme le septième meilleur espoir nord-américain par le Bureau central de dépistage de la LNH. Il collabore mensuellement avec l'équipe de LNH.com pour vous faire vivre les aléas de son année d'admissibilité au repêchage.

Bonjour à tous!

Bien heureux de vous retrouver pour la première fois depuis le passage à 2025. En espérant que cette année soit bonne pour vous et qu’elle soit porteuse de beaucoup de succès pour nous, chez les Wildcats de Moncton.

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Il s’en est passé des choses depuis la dernière fois que je vous ai donné des nouvelles.

Nous n’avons perdu que deux des 16 matchs que nous avons disputés, alors le groupe va bien et tout le monde est satisfait d’où nous en sommes dans notre progression. On s’améliore tous les jours, et même si on est au sommet du classement, on en veut toujours plus. On veut repousser nos limites.

C’est aussi le souhait de l’état-major, et ça explique qu’il y ait eu quelques changements au sein de la formation pendant la période des transactions. Il fallait s’y attendre. C’est toujours ce qui se produit chez une équipe qui vise les grands honneurs, et à Moncton, on fonce pour les deux Coupes.

Autant nous sommes heureux d’avoir mis la main sur l’attaquant Logan Crosby, le défenseur Dylan Gill et le gardien Mathis Rousseau – trois pièces importantes qui vont nous donner un gros coup de main – autant c’est malheureux de voir partir deux gars incroyables en Yoan Loshing et Jacob Steinman.

Ç’a particulièrement été un choc de voir Yoan quitter vers Shawinigan. Il est celui qui m’a accueilli avec les Wildcats l’an dernier. Il m’a pris sous son aile et il a été très important pour mon développement à mon année de 16 ans. C’est lui qui m’a montré comment ça fonctionne dans la Ligue. C’est dommage de ne plus le voir tous les jours, mais je suis content pour lui s’il peut obtenir de meilleures opportunités ailleurs.

De notre côté, la culture d’équipe est tellement forte que les nouveaux visages se sont intégrés presque en claquant des doigts. Je crois fermement que l’équipe qui gagne à la fin de l’année est la plus tissée serrée, celle où les joueurs deviennent comme des frères. Logan, Dylan et Mathis poussent maintenant dans la même direction que nous, à la poursuite de notre rêve.

Pour ma part, je vois ces changements comme un beau vote de confiance à l’égard de l’équipe et en mes capacités de sonner la charge offensivement avec mes compagnons de trio Juraj Pekarcik et Julius Sumpf.

On est rendus tellement proches tous les trois et on s’entend tellement bien à l’extérieur de la patinoire. Ça fait en sorte que la communication est vraiment facile et ça explique nos succès. Si quelque chose ne fonctionne pas à notre goût, on est capables de se le dire et d’apporter les correctifs rapidement.
Offensivement, on en veut encore plus et on a pour mission d’être difficiles à affronter dans les trois zones.

J’affiche une belle constance au chapitre de la production, et la clé de ça, c’est de garder de bonnes habitudes et d’adopter la même approche à chaque match. Je suis toujours affamé et j’ai le désir de dominer. Je ne suis jamais satisfait. Mentalement, je suis à une bonne place. Oui, les gens remarquent surtout mes points, mais je sais que je suis aussi efficace dans notre système, et c’est ça l’important.

Un objectif à long terme

Comme la plupart d’entre vous, j’ai gardé un œil attentif sur le Mondial junior pendant la période des fêtes. J’ai regardé beaucoup de matchs, d’un angle un peu différent, cette fois.

Je n’étais plus un simple partisan. Mes coéquipiers Pekarcik (Slovaquie) et Sumpf (Allemagne) y ont participé, et je connaissais plusieurs joueurs dans la formation canadienne. Je sais que mon tour risque de venir l’an prochain, et mon but est de prouver que j’ai ma place sur cette grande scène.

C’était assez spécial de regarder ça de loin et d’en parler avec mon entraîneur Gardiner MacDougall. Il pourrait aussi se retrouver avec le Canada, l’an prochain, et ça nous a frustrés de voir l’équipe connaître une autre prestation décevante avec une élimination en quarts de finale. On s’est promis qu’on allait travailler fort chacun de notre côté pour essayer de s’y rendre ensemble, en décembre prochain.

Gardiner fait partie des candidats au poste d’entraîneur, et je suis convaincu qu’il serait l’homme de la situation. J’ai eu la chance de le voir à l’œuvre au Mondial des moins de 18 ans, et nous avions justement gagné l’or. Il cadrerait parfaitement dans les plans de l’organisation pour un tournoi à court terme.

C’est un passionné, il a une énergie contagieuse, il est un excellent communicateur et il comprend les jeunes de notre génération. Il a un énorme désir de gagner. Tu ne peux pas demander mieux que ça pour un tournoi international où l’objectif est de rapporter la médaille d’or.

On verra bien ce que l’avenir nous réserve. Nous avons tous les deux beaucoup de pain sur la planche avant de penser à ça.

Là-dessus, je vous dis à bientôt!

Caleb

*Propos recueillis par Guillaume Lepage, journaliste principal LNH.com