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Les Sharks de San Jose ont vaincu l'Avalanche du Colorado en deuxième ronde de l'Association de l'Ouest pour passer en finale d'association pour la première fois depuis 2016.

San Jose a remporté la série quatre de sept avec un gain de 3-2 dans le match no 7, mercredi au SAP Center, et aura l'avantage de la glace face aux Blues de St. Louis en finale d'association. Le match no 1 aura lieu au SAP Center, samedi (20 h HE, NBC, SN, CBC, TVAS).
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Voici cinq raisons pour lesquelles les Sharks ont atteint le tour suivant :
1. Le retour de Pavelski
San Jose a été privé de Joe Pavelski, son capitaine et meilleur buteur en saison régulière (38) pour tous les matchs de la série, sauf le septième, après qu'il eut subi une commotion cérébrale et une coupure à la tête durant le gain de 5-4 en prolongation dans le match no 7 de la série de première ronde contre les Golden Knights de Vegas.
Pavelski a eu un gros impact avec un but et une passe à son retour. Ses coéquipiers avaient indiqué vouloir continuer à gagner pour que Pavelski puisse revenir au jeu et c'est ce qu'ils ont fait en passant en finale d'association.

COL@SJS, #7: Pavelski fait 1-0 sur une déviation

« C'est énorme », a affirmé le défenseur Erik Karlsson. « Il est une partie importante de notre équipe. Il est resté dans l'entourage de l'équipe pendant toute la série, et même s'il n'a pas joué, il est demeuré prêt en tentant de revenir à sa routine. Il était prêt à revenir aujourd'hui, donc c'était génial de le revoir. Nous aurons besoin de lui et il ne fera que s'améliorer à partir de maintenant. »
2. Les défenseurs se portent à l'attaque
Karlsson (trois passes), Brent Burns (quatre buts, six aides) et Marc-Édouard Vlasic (deux filets, une mention d'aide) ont obtenu un total combiné de 16 points (six buts, 10 passes) dans la série.
Les trois (surtout Burns et Vlasic) ont également joué des minutes importantes contre le premier trio de l'Avalanche formé de Gabriel Landeskog, Nathan MacKinnon et Mikko Rantanen, limitant ces trois joueurs à un total combiné de trois points (deux filets, une passe) dans les trois dernières rencontres de la série.

SJS@COL, #6: Karlsson aide Burns à créer l'égalité

« Si tu donnes du temps et de l'espace à un joueur comme MacKinnon, il se met en marche et crée des occasions de marquer », a expliqué Vlasic après le match no 5. « Si quelqu'un le couvre dès qu'il a la rondelle, il ne peut plus faire ce qu'il veut. Plus tu passes du temps dans leur territoire, moins il passe de temps avec la rondelle, donc je pense que ç'a été la grande différence. »
3. Jones retrouve la forme
Les bonnes performances du gardien Martin Jones dans les trois dernières parties de la première ronde se sont transportées au deuxième tour. Jones a montré un dossier de 4-3 avec une moyenne de buts alloués de 2,29 et un pourcentage d'arrêts de ,916 dans la série. Il a maintenu une fiche de 7-3 avec une moyenne de 2,13 et un pourcentage de ,928 depuis le match no 4 face à Vegas.

COL@SJS, #7: Jones ferme la porte à MacKinnon

L'entraîneur Peter DeBoer a continué à miser sur Jones, et les Sharks n'ont jamais cessé d'avoir confiance en lui.
« Dieu merci, nous pouvons compter sur Jones, car il a été excellent durant toute la série », a lancé l'attaquant Tomas Hertl. « Nous sommes en finale d'association en grande partie grâce à lui. »
4. Dominants à domicile
Pour une deuxième série de suite, les Sharks ont remporté trois de leurs quatre rencontres au SAP Center, dont le match no 7.
San Jose a conservé une fiche de 23-3-0 contre le Colorado à domicile (incluant les séries) depuis le 1er janvier 2009.

COL@SJS, #7: Pavelski met la table pour Hertl

« Je sais que c'est un cliché, mais tu joues toute l'année et tu travailles fort en saison régulière pour obtenir l'avantage de la glace dans des situations comme celles-là, a dit DeBoer. Je pense que si cette rencontre avait été jouée à l'étranger, le résultat aurait peut-être été différent. »
5. Désavantage numérique
Les Sharks ont maintenu un rendement de 21-en-23 (91,3 pour cent) en désavantage numérique dans la série, écoulant 19 des 20 dernières supériorités numériques de l'Avalanche, qui ont affiché une efficacité de 5-en-25 (20 pour cent) avec l'avantage d'un homme en première ronde contre les Flames de Calgary.
« Ç'a été très important », a affirmé l'attaquant Barclay Goodrow. « Nous le disons depuis le début : nous tirons de la fierté de jouer en désavantage numérique, donc nous voulons nous assurer que ça nous aide à gagner des matchs. Je nous ai trouvés très bons encore ce soir. Nous avons fait le travail quand il le fallait. »