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Pascal Dupuis a disputé 15 saisons dans la LNH, au cours desquelles il a pris part à 871 matchs, récoltant au passage 190 buts et 409 points. L'attaquant natif de Laval a notamment connu trois saisons de 20 buts et plus, et il a mis la main sur la Coupe Stanley avec les Penguins de Pittsburgh en 2009 et 2016. Jamais repêché dans la LNH, il est embauché par le Wild du Minnesota à titre de joueur autonome après avoir évolué avec les Huskies de Rouyn-Noranda et les Cataractes de Shawinigan dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ). En plus du Wild, Pascal a porté les couleurs des Rangers de New York, des Thrashers d'Atlanta et des Penguins. Pascal a accepté de collaborer avec l'équipe de LNH.com afin de traiter de divers sujets de l'actualité du hockey.
Avant les matchs de jeudi, les Blues de St. Louis formaient l'une des trois dernières équipes invaincues de la LNH, et je serais curieux de savoir combien d'entre vous aviez prédit un tel départ avant le début de la saison.

Les choses ne semblaient pas se diriger dans la bonne direction pour les Blues depuis leur conquête de la Coupe Stanley en 2019. Après avoir été surpris par les Canucks de Vancouver en première ronde des séries éliminatoires en 2020, ils ont perdu leur capitaine Alex Pietrangelo sur le marché des joueurs autonomes pendant la saison morte, tandis que les blessures empêchaient Vladimir Tarasenko de pouvoir aider l'équipe. Après avoir été balayés par l'Avalanche du Colorado dès le premier tour, les Blues ont appris que Tarasenko souhaitait changer d'adresse. Bref, les bonnes nouvelles se faisaient plutôt rares à St. Louis.
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Le vœu de Tarasenko n'a finalement pas été exaucé, et c'est là qu'il faut souligner la belle patience dont a fait preuve le directeur général Doug Armstrong. Et je ne parle pas seulement ici du dossier Tarasenko. Je parle de la patience dont il a fait preuve avec son noyau, malgré les performances un brin décevantes des dernières années. Outre Pietrangelo, les éléments centraux de l'équipe - Jordan Binnington, Colton Parayko, Brayden Schenn, Ryan O'Reilly, David Perron et Tarasenko - sont toujours là. Armstrong n'a pas cédé à la panique, et a attendu de trouver des joueurs de soutien qui étaient en mesure de venir en aide à son noyau.
On voit aujourd'hui les jeunes Jordan Kyrou et Robert Thomas qui sont devenus des éléments importants de l'équipe, on a fait l'acquisition de Pavel Buchnevich au cours de la saison morte et de Torey Krug l'an dernier. Et pour ceux qui s'inquiétaient des répercussions de la demande de transaction effectuée par Tarasenko dans le vestiaire, je suis persuadé que les joueurs étaient au contraire très heureux de le revoir.
Quand un joueur de la trempe de Tarasenko se trouve dans ton vestiaire, tu sais que tu as plus de chance de l'emporter que s'il n'y est pas. Il ne faut pas oublier non plus que les griefs de Tarasenko n'étaient apparemment pas dirigés vers ses coéquipiers, mais bien contre l'équipe médicale et la manière dont on a géré ses blessures. Les joueurs de la LNH cherchent évidemment à protéger leurs propres intérêts, ils veulent ce qui est le mieux pour leur santé, et ils veulent que les choses soient faites de la bonne façon. Mais ils veulent surtout gagner.
Puisqu'il est question du noyau des Blues, chapeau à mon ancien coéquipier David Perron, qui a trouvé une manière de vieillir comme le bon vin. À 33 ans, il joue le meilleur hockey de sa carrière depuis quelques saisons déjà, soit depuis son passage avec les Golden Knights de Vegas.
Son passage avec les Penguins de Pittsburgh ne s'est pas passé comme il l'aurait souhaité, et je suis persuadé que plusieurs observateurs se disaient que sa carrière amorçait déjà son déclin. David possède cependant beaucoup d'assurance et il a une grande confiance en ses moyens, et il a compris au fil du temps plein de petites choses qu'il a ajoutées à son arsenal, autant sur la glace qu'en dehors. On parle ici d'entraînement ou d'alimentation. Il a mis les bouchées doubles, et c'est tout à son honneur.

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Quand un joueur arrive dans la ligue, il a souvent bien des choses à apprendre. Quand il arrive au summum de sa carrière, il en a compris une bonne partie, en plus d'être au sommet de sa forme. Vers la fin de sa carrière, un joueur a finalement compris l'essentiel de ce qu'il doit comprendre… mais c'est souvent le corps qui ne suit plus.
David représente une exception, et après plus de 900 matchs dans la LNH, la question mérite d'être posée à son sujet… est-il le meilleur joueur québécois dans la ligue en ce moment? Jonathan Huberdeau fait évidemment partie de cette conversation, tout comme Jonathan Marchessault. Patrice Bergeron a longtemps été parmi les favoris à ce chapitre, mais le nom de David n'a jamais vraiment circulé quand venait le temps de parler des meilleurs joueurs du Québec. Le simple fait qu'on en parle témoigne de son talent et de sa persévérance, et c'est tout en son honneur.
Félicitations à Jocelyn!
Parlant de joueurs québécois dans la LNH, on remarque depuis plusieurs années que leur nombre diminue progressivement. C'est pourquoi je me réjouis de la nomination de Jocelyn Thibault à titre de président de Hockey Québec.
Jocelyn a joué à tous les niveaux du hockey mineur québécois et est très impliqué depuis sa retraite. Je suis persuadé qu'il va faire de l'excellent travail, et qu'il va redresser la barre dans le développement des joueurs à haut potentiel au Québec.
En plus de son expérience et de ses connaissances, Jocelyn est quelqu'un d'exceptionnellement droit que tout le monde adore.
Félicitations Jocelyn!
\Propos recueillis par Sébastien Deschambault, directeur de la rédaction LNH.com*