Le match ultime de la Finale - celui-là même que tout jeune hockeyeur qui se respecte a disputé des centaines de fois dans la rue - aura lieu mercredi au TD Garden de Boston (20h H.E.; TVAS, CBC, SN, NBC).
« C'est évidemment plus qu'un match normal et nous le savons, a déclaré l'attaquant des Blues Brayden Schenn. Nous allons être nerveux avant le match et c'est normal. C'est une grande scène, la plus grande dans le hockey.
« C'est une chance inouïe pour tous les joueurs des deux équipes. On pourrait ne plus jamais avoir cette occasion dans notre vie. Nous allons essayer d'en profiter au maximum. »
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L'entraîneur des Bruins, Bruce Cassidy, a quant à lui résumé l'enjeu d'une manière aussi colorée qu'honnête lorsque questionné sur son héritage.
« Je veux seulement que mon nom soit sur la maudite Coupe, a-t-il lancé. C'est tout ce que je veux. Après, nous pourrons parler de mon héritage de n'importe quelle manière. »
Après avoir raté les quatre dernières rencontres en raison d'une commotion cérébrale, le défenseur des Bruins Matt Grzelcyk pourrait bien avoir l'occasion de vivre ce moment bien spécial puisqu'il a obtenu le feu vert des médecins pour revenir au jeu. Si c'est bel et bien le cas, le jeune Connor Clifton sautera son tour.
Du côté des Blues, le jeune Robert Thomas regardera le match du haut de la passerelle. Blessé au premier match, il a tenté un retour au jeu au dernier affrontement, mais ce ne fut pas concluant. Pas assez pour l'envoyer dans la mêlée avec un enjeu aussi grand, du moins.
L'absence de Thomas signifie que le Québécois Samuel Blais demeurera dans la formation de St. Louis.
« J'étais un peu stressé à mon réveil ce matin, mais à l'entraînement sur la glace je ne pensais plus à rien et je m'amusais, a fait valoir l'attaquant Samuel Blais. Ce sera la même chose ce soir. Après ma première présence, je me concentrerai sur ce que je dois faire pour aider l'équipe. »
Joel Edmunson prendra quant à lui la place de Robert Bortuzzo à la ligne bleue de l'équipe puisque l'entraîneur Craig Berube préfère y aller avec une formation à quatre défenseurs gauchers.
Les Bruins disputeront leur 106e match de la saison tandis que les Blues en seront à leur 108e. Rendus à ce stade, les joueurs savent ce qu'ils ont à faire et connaissent les stratégies sur le bout de leur doigt.
Voici trois éléments à surveiller en vue du match no 7 :
De nouveau réunis
Pour la cinquième fois seulement en sept matchs, les Blues pourront compter sur leur quatrième trio en entier. Oskar Sundqvist a été suspendu lors du troisième match tandis que Ivan Barbashev l'a été au dernier affrontement. Chaque fois, les Blues ont subi des cuisants revers de 7-2 et de 5-1.
Les deux seront à nouveau réunis avec Alexander Steen et devraient avoir la tâche de museler le premier trio des Bruins, comme ç'a été le cas pendant la majeure partie de la série.
Leur apport offensif est minime - ils totalisent un but et deux aides en six matchs en Finale - mais ils forment un trio qui est en mesure d'insuffler de l'énergie aux Blues grâce à son travail acharné en échec-avant et à son efficacité en zone défensive.
C'est un trio qui pourrait faire la différence dans un match ultime.
L'expérience des Bruins
S'il y a un département dans lequel les Bruins ont vraiment l'avantage avant même la mise en jeu initiale, c'est bien au chapitre de l'expérience. Cinq joueurs de l'édition actuelle ont remporté la Coupe Stanley lors du match no 7 en 2011, disputé à l'étranger face aux Canucks, et ils savent exactement ce qui les attend.