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BOSTON- D'un côté, les Bruins de Boston qui affirment qu'ils l'ont emporté samedi grâce à leur forte résilience. De l'autre, les Blue Jackets de Columbus qui déclarent qu'ils vont provoquer la présentation d'un match no 7 dans la série grâce à leur forte résilience.

On a effectivement à faire à deux équipes très engagées et coriaces, qui vendent chèrement leur peau. La différence est que les Blue Jackets sont acculés au mur, en recul 2-3.
« Nous reviendrons ici pour jouer un septième match », a annoncé l'entraîneur des Blue Jackets John Tortorella à l'issue du revers de 4-3 des siens au TD Garden.
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Qu'est-ce qui vous faire croire ça?
« Nous reviendrons », a insisté Tortorella.
Pourquoi avez-vous confiance?
« Parce que nous reviendrons », a-t-il martelé avant de se lever et de mettre fin au point de presse.
Du Tortorella grand cru. Le fin renard d'entraîneur avait fait la même prédiction après le match no 5 de la série entre les Blue Jackets et les Capitals de Washington, l'an dernier. Les Capitals venaient de l'emporter 4-3 en prolongation chez eux. Les Capitals ont éliminé les Blue Jackets, en remportant le match suivant 6-3.
Le scénario pourrait tout à fait être différent cette année. Personne n'était abattu dans l'entourage de l'équipe au moment de plier bagage en fin de soirée.
« Nous allons bien. Ce n'est qu'un match, a mentionné le défenseur Seth Jones. Nous tirons de l'arrière 2-3, le sixième match est chez nous, tout est correct.
« Nous affrontons une excellente équipe, a répondu Jones à une autre question. La série met en présence deux excellentes équipes, deux équipes intenses qui préconisent un style semblable. Les deux équipes jouent bien. Je ne veux pas trop m'étendre sur la défaite. Nous devons amorcer au plus tôt notre préparation pour le match de lundi. »

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Afin de provoquer la tenue d'un match ultime, les Blue Jackets devront égaler le sentiment d'urgence qu'ils ont affiché au cours des 10 dernières minutes de jeu de la troisième période, samedi.
« Ça doit être notre attitude pendant tout le match », a noté le capitaine Nick Foligno. « Nous sommes tenaces, il faut l'être du début jusqu'à la fin. Si nous le sommes pendant tout un match, nous ne sommes pas commodes à affronter, peu importe la période ou combien de minutes il reste au match. »
Tortorella a dit avoir adoré le niveau d'énergie de l'équipe au cours des 50 premières minutes de jeu.
« Mais nous devons également effectuer des jeux, a-t-il ajouté. Bien évidemment que je nous crois capables de jouer de la sorte pendant tout un match. Je n'ai aucun problème avec notre niveau intensité. C'est uniquement que plus de joueurs doivent être créatifs et compléter des jeux.

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« Après deux périodes ce soir, nous n'avions pas créé beaucoup de choses, mais nous avions également donné peu aux Bruins. Ç'a explosé en troisième période. Nous aurions même pu égaler le score de nouveau avant la fin. Ça ne s'est pas produit. Rien n'arrive pour rien et je crois sincèrement que nous reviendrons (jouer un septième match). »
La prédiction de Tortorella a laissé les joueurs des Bruins de glace. On a demandé aux attaquants Brad Marchand et David Pastrnak s'ils en pensaient quelque chose, ils ont tous les deux répondu non.
Les débuts de Gavrikov
Tortorella a décidé de faire appel à sept défenseurs afin de combler l'absence de l'attaquant Riley Nash, blessé. C'est le Français Alexandre Texier qui a écopé. Le Russe Vladislav Gavrikov a fait ses débuts dans la LNH, après avoir évolué dans la KHL pendant plus de quatre saisons.
Gavrikov, âgé de 23 ans, a bien paru en passant 14:17 au cœur de l'action. Outre un différentiel négatif de moins-1, il a tenté cinq tirs, un cadré, en plus de donner une mise en échec et de bloquer un lancer.
« Il a bien fait », a simplement commenté Tortorella.
La stratégie a permis à l'entraîneur de fournir plus de temps de jeu à l'attaquant vedette Artemi Panarin, qui a passé 24:36 minutes sur la glace.
Le temps d'utilisation n'a toutefois pas été réparti de façon équitable en défense. Adam Clendening n'a été utilisé que pendant 3:00.