Evander Kane, Joe Pavelski SJS

Les Sharks de San Jose vont participer aux séries éliminatoires de la Coupe Stanley pour la 13e fois en 14 saisons et pour la 20e fois de leur histoire, eux qui ont obtenu leur billet pour la grande danse du printemps lorsque l'Avalanche du Colorado s'est inclinée contre les Kings de Los Angeles lundi.
Une poussée de fin de saison qui a notamment inclus une séquence de huit gains de suite, leur plus longue depuis qu'ils avaient signé sept victoires consécutives deux fois au cours de la saison 2012-13, a permis aux Sharks (44-25-10) de s'emparer du deuxième rang de la section Pacifique, deux points devant les Kings, avec trois matchs à jouer.

Voici cinq raisons pour lesquelles les Sharks ont assuré leur place en séries éliminatoires :
1. Kane s'est bien intégré
Les Sharks montrent un dossier de 11-4-1 depuis qu'ils ont fait l'acquisition de l'attaquant Evander Kane dans une transaction avec les Sabres de Buffalo le 26 février. Kane s'est parfaitement intégré avec 14 points (neuf buts, cinq passes), incluant un match de quatre filets (son premier tour du chapeau en carrière) contre les Flames de Calgary le 16 mars. Il est devenu le quatrième joueur de l'histoire des Sharks à inscrire quatre buts dans un match (Owen Nolan, Patrick Marleau, Tomas Hertl) et le premier depuis Marleau contre l'Avalanche le 23 janvier 2017.

« Vitesse, robustesse, bon tir, touche de marqueur, mises en échec, a énuméré le défenseur Brenden Dillon. Il est simplement un joueur qui apporte un élément différent que nous n'avions peut-être pas en début de saison. Il a semblé apporter le petit plus dont nous avions besoin. Je sais, pour l'avoir affronté pendant toutes ces années, qu'il faut toujours l'avoir à l'œil sur la glace et qu'il peut toujours être dangereux. »
2. Profondeur en attaque
San Jose se fiait à la contribution de ses jeunes joueurs pour pallier la perte de Marleau, qui a accepté une entente de trois ans avec les Maple Leafs de Toronto le 2 juillet, et du centre de 38 ans Joe Thornton, lorsque ce dernier a subi une intervention arthroscopique pour réparer son ligament collatéral médial du genou droit le 25 janvier.
Hertl (21 buts), Timo Meier (19), Chris Tierney (17), Joonas Donskoi (13) et Kevin Labanc (11) ont haussé leur jeu d'un cran avec un total combiné de 81 buts et 188 points, plus du double de leur total de la saison précédente (31 buts, 75 points). Donskoi a récolté six points (deux buts, quatre passes) en sept matchs passés sur le même trio que Kane avant de rater huit rencontres en raison d'une blessure au haut du corps.

« Je crois que plusieurs joueurs comme moi et Donskoi ont été un peu plus mis au défi au début de la campagne et à la fin de la dernière saison afin que nous connaissions de bonnes années, a noté Tierney. Nous avons vraiment voulu faire notre part et nous voulions montrer que nous sommes de bons joueurs dans cette ligue. »
3. Logan Couture
L'attaquant mène les Sharks avec 32 buts, un sommet en carrière dans la LNH, et huit buts en avantage numérique, alors que ses 58 points le placent au troisième rang derrière Brent Burns (63) et Joe Pavelski (63). Couture amassé huit points (quatre buts, quatre passes) au cours de la récente séquence victorieuse des siens. Son 207e but dans la LNH inscrit le 14 mars lui a permis de devancer Nolan au quatrième rang de l'histoire des Sharks derrière Marleau (508), Pavelski (316) et Thornton (228).

Encore plus important, Couture est demeuré relativement en santé. Il a pris part à 75 matchs cette saison et à 73 la saison précédente après que des blessures l'eurent limité à 52 rencontres en 2015-16.
« Il est un élément essentiel de cette équipe depuis mon arrivée ici, a souligné l'entraîneur Peter DeBoer. Ce fut encore plus le cas avec l'absence de [Thornton], mais il a été capable de livrer la marchandise. Il a été excellent toute la saison. »
4. Travail des gardiens
Martin Jones montre une fiche de 7-2-0 avec une moyenne de buts alloués de 2,64 et un pourcentage d'arrêts de ,914 à ses neuf dernières présences depuis le 12 mars, et il est devenu le premier gardien des Sharks à connaître une séquence d'au moins sept victoires depuis qu'Antti Niemi avait conservé un dossier de 7-0-0 entre le 29 novembre et le 20 décembre 2014.

Jones présente aussi une fiche de 15-9-2 avec une moyenne de 2,27 et un taux d'efficacité de ,926 depuis la pause du Match des étoiles.
« Nous n'occuperions pas cette place au classement et nous n'aurions absolument pas remporté huit matchs de suite [sans lui] », a mentionné DeBoer à la suite de la victoire des siens 4-3 en tirs de barrage contre les Blackhawks de Chicago le 26 mars. « Il a été notre meilleur joueur au cours de bien des soirées au cours du dernier mois, et tout part de là. Lorsque vous pouvez miser sur un gardien comme lui, vous avez la confiance de tenter quelques jeux plus risqués en attaque, e qui mène à quelques buts de plus. Il a été sensationnel. »
5. Domination dans la section
San Jose montre un dossier de 21-5-3 contre ses rivaux de la section Pacifique, dont une fiche de 10-1-1 contre les Kings, les Ducks d'Anaheim et les Flames de Calgary.
« Il s'agissait de toute évidence d'adversaires familiers, a indiqué DeBoer. Nous savons comment ces équipes jouent. Nos joueurs savent depuis des années ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas contre eux. Il nous arrive de l'apprendre à la dure avec des défaites. Nous sommes également plus motivés au cours de ces duels puisqu'il s'agit de matchs de quatre points. Nous avons fait du bon travail pour respecter notre plan de match au cours de ces parties en particulier. »
Le correspondant de NHL.com Eric Gilmore a participé à cet article