Les Rangers privés de Fox à un moment critique

GREENBURGH, New York – La vie sans Adam Fox commence jeudi pour les Rangers de New York.

La durée de l’absence de leur défenseur numéro un en raison d’une blessure au haut du corps et leur position au classement à son retour sont toutefois des données inconnues pour l’instant.

« C’est difficile, a admis le centre Mika Zibanejad après l’entraînement. Il est un joueur clé, pas seulement sur la glace, mais dans le vestiaire aussi. Il est devenu un leader. C’est toujours difficile d’être privé de tes meilleurs joueurs. »

Fox a été placé sur la liste des blessés, mercredi, après avoir chuté lourdement sur son épaule gauche dans la victoire de 5-1 de mardi contre les Islanders de New York au UBS Arena. Il devrait être en mesure de revenir au jeu avant la fin de la saison.

L’entraîneur Peter Laviolette n’a pas fourni d’échéancier, mais Fox ne sera assurément pas en uniforme contre les Maple Leafs de Toronto au Madison Square Garden vendredi (19 h HE; MSGSN, NHLN, SNO, TVAS).

« Soumis à la liste des blessés, et nous allons l’évaluer », a résumé Laviolette.

Fox est deuxième chez les Rangers et à égalité au quatrième rang parmi tous les défenseurs de la LNH avec 48 points (cinq buts, 43 passes) en 58 rencontres cette saison. Il est le joueur le plus utilisé de son équipe avec un temps de glace moyen de 23:14.

« C’est une perte énorme, a soutenu Ryan Lindgren, le partenaire de Fox à la ligne bleue. Il est notre meneur, il est celui qui joue le plus de minutes, et il fait tout. Il n’est pas seulement bon offensivement. Il est bon défensivement, il excelle en infériorité numérique. C’est vraiment une perte qui nous fait mal. »

La bonne nouvelle pour les Rangers, c’est que l’attaquant Chris Kreider (haut du corps) et le défenseur K’Andre Miller (bas du corps) se sont entraînés jeudi et qu’ils pourraient être disponibles pour le duel face aux Maple Leafs. J.T. Miller a raté l’entraînement en raison d’un virus.

Kreider a raté les deux derniers matchs, mais il s’est exercé au sein d’un trio avec Zibanejad et Will Cuylle et sur la première vague de l’avantage numérique.

K’Andre Miller s’est blessé en deuxième période contre les Islanders et il portait un chandail interdisant les contacts jeudi. Il a néanmoins pris part à tous les exercices sur un duo régulier avec Will Borgen.

« Très content que [Miller] ait pu s’entraîner. J’ai vu la même chose que vous, a dit Laviolette. Même chose pour 'Kreids'. Nous allons prendre ces décisions demain, mais c’est très positif de les avoir vus avec nous sur la glace. »

Il est primordial pour les Rangers d’avoir une idée du moment où Fox pourra revenir, car ça pourrait influencer leurs espoirs de participation aux séries, et même, dans un horizon à plus court terme, influencer la façon dont ils approcheront la date limite des transactions du 7 mars.

En date de jeudi, New York est exclu du portrait des séries éliminatoires, deux points derrière les Blue Jackets de Columbus, détenteurs de la deuxième place de quatrième as dans l’Est, et quatre points derrière les Red Wings de Detroit, qui détiennent la première place de quatrième as. Les Blue Jackets et les Red Wings s’affrontent jeudi et samedi.

« Je vais être ennuyant dans ma réponse, mais je vais dire qu’il faut y aller un match à la fois, a dit Zibanejad. Nous devrions embrasser le défi. Les séries commencent après le 17 avril, mais pour nous, ce sont tous des matchs de séries actuellement. C’est le type de matchs que tu veux jouer, et nous avons la chance de le faire plus tôt. »

Les Rangers ont quatre parties à jouer d’ici la date limite des transactions – toutes à domicile contre les Maple Leafs, les Predators de Nashville, les Islanders et les Capitals de Washington. Leur rendement d’ici le 7 mars pourrait avoir une incidence sur les décisions que prendra l’état-major.

Lindgren, Reilly Smith et Jimmy Vesey pourraient tous devenir joueurs autonomes sans compensation à la fin de la saison.

« J’essaie de ne pas y penser. Je me concentre sur le match de demain et sur le portrait des séries, a dit Lindgren. La date butoir approche et je connais ma situation contractuelle, mais j’essaie simplement de ne pas y penser. »