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REGINA, Saskatchewan - La barre de l'excellence a été relevée chez les Flames de Calgary cette saison.
Les Flames sont censés être une des équipes à battre dans la LNH, à titre d'équipe championne de l'Association de l'Ouest la saison dernière. Les 50 victoires acquises et la récolte de 107 points représentent de nouveaux étalons de mesure.

On pourrait croire qu'ils sont mal partis avec une récolte de 13 points après 12 matchs avant de disputer la Classique Héritage face aux Jets de Winnipeg, samedi.
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Mais non, 13 points, c'est le même total que l'équipe montrait à la même période, la saison dernière, à l'aide exactement de la même fiche (6-5-1).
« C'est sûr que le niveau d'espérance a augmenté par rapport à la saison dernière, mais au moins, nous sommes au même point qu'il y a un an », relève un des adjoints à l'entraîneur Bill Peters, Martin Gélinas, qui en est à sa septième saison en poste.
« Cela étant, c'est certain qu'il faut commencer à jouer du meilleur hockey, admet Gélinas du même souffle. En ce moment, nous avons des lacunes à combler en défense et, à l'attaque, nous aurons éventuellement besoin que nos gros canons, les Johnny Gaudreau, Sean Monahan et Elias Lindholm, prennent les choses en main. »
Gaudreau et Monahan n'ont que trois et deux buts respectivement à leur dossier tandis que Lindholm ne totalise que huit points.
L'entraîneur Peters les a d'ailleurs désunis en vue du duel au grand air au Stade Mosaic de Regina, en Saskatchewan.
« C'est correct que le 'coach' brasse les dés à l'occasion », estime le jeune attaquant Matthew Tkachuk. « Nous avons marqué davantage dans les derniers matchs, mais la cohésion fait défaut depuis quelque temps. Nous ne sommes pas proches d'être rendus où nous voulons être. Mais nous allons dans la bonne voie. Il faut y arriver vite, ce n'est déjà plus le début de la saison. Le mois de novembre pointe à l'horizon. »
Gélinas soutient quant à lui qu'il n'y a aucune inquiétude à avoir.
« Nous sommes en bonne position. Nous parvenons à obtenir des victoires avec tout ce monde qui n'est pas à son mieux. Quand ça va se replacer, ça devrait bien aller. »
La saison dernière, c'est vers la mi-novembre que les Flames se sont embrasés en connaissant une séquence de 12 victoires en 15 rencontres jusqu'au 16 décembre.

Les Flames misent, à quelques exceptions près, sur le même groupe de joueurs que la saison dernière. Le même groupe qui a toutefois connu une fin abrupte au premier tour des séries éliminatoires, en s'inclinant en cinq matchs contre l'Avalanche du Colorado.
L'imposant attaquant Milan Lucic représente la principale addition. On l'a obtenu des Oilers d'Edmonton pour les services de James Neal, qui connaît un début de saison en fanfare avec sa nouvelle équipe.
« Milan exerce un fort leadership, en plus d'imposer le respect sur la patinoire, souligne Gélinas. On a vu l'impact qu'il peut avoir à notre premier match contre l'Avalanche cette saison, malgré la défaite que nous avons subie. En séries, Nikita Zadorov était pas mal fringant, mais là il était plus docile. Milan est possiblement un des joueurs les plus intimidants dans la Ligue nationale, sinon le plus intimidant. Ses coéquipiers ont plus d'espace quand il est sur la glace. »
L'autre changement notoire, c'est l'arrivée de Cam Talbot comme gardien réserviste à la place de Mike Smith, qui est rendu à Edmonton. Talbot n'a pris part qu'à quatre rencontres jusqu'à maintenant, ayant signé un gain et encaissé deux revers.