St-Louis se fait très discret depuis qu'il a accepté l'invitation de Tortorella en janvier. Il décline d'ailleurs toutes les demandes d'entrevue.
« Il vient faire son tour à Columbus une fois aux deux semaines ou à peu près, a expliqué dernièrement le défenseur David Savard. Il a laissé son numéro de téléphone à tous les joueurs, en leur disant qu'il était en tout temps disponible pour eux s'ils avaient des questions ou s'ils voulaient simplement discuter.
« Il a vécu beaucoup de choses dans le hockey, les bas comme les hauts. Il nous a dit qu'il peut comprendre tout ce que nous vivons comme joueur, a souligné Savard. Il est là pour nous. C'est le "fun" d'avoir quelqu'un qui possède ses connaissances. Les gars aiment qu'un ancien grand joueur comme lui soit à l'écoute. »
Au moment de son embauche, le taux d'efficacité du jeu de puissance des Blue Jackets était de 14,6 pour cent. Il se chiffrait à 15,4 pour cent au terme de la saison régulière, bon pour le 28e rang dans la LNH.
En séries, il a explosé à 38,1 pour cent en première position de la ligue. Le défenseur Seth Jones a mentionné que les idées de St-Louis y sont pour quelque chose.
« Il a été un des meilleurs joueurs en supériorité numérique, il a joué à toutes les positions, a souligné Jones. Nous profitons de son savoir. Je n'hésite pas à lui poser des questions ou à lui demander ce qu'il pense de jeux en particulier. »
Tortorella a minimisé l'importance de la contribution de St-Louis, en disant avoir toujours su que l'équipe possédait les atouts pour avoir un bon jeu de puissance.
« Il ne faut pas trop chercher midi à quatorze heures, a-t-il commenté. Parfois, le jeu de puissance part sur une séquence heureuse. Je ne sais pas si c'est notre cas. Nous n'avons pas apporté de grands changements. Nous touchons plus souvent le but avec nos tirs. Ce n'est rien de sorcier. »