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COLUMBUS - Le rituel d'avant-match de Pierre-Luc Dubois a été dévoilé au grand jour à la télévision anglophone, mardi. Au grand désarroi du joueur de centre des Blue Jackets de Columbus, qui a rougi de gêne en apprenant la chose à l'issue de la victoire des siens 2-1 contre les Bruins de Boston dans le match no 3.

« Quoi, ils n'ont pas censuré les mots?, a-t-il réagi. Je pensais que quelqu'un réaliserait que ça ne devrait pas être entendu. J'espère que mes parents n'entendront pas. »
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Heureusement pour lui, ses parents n'ont rien vu ni entendu parce qu'ils étaient parmi la foule de 19 337 spectateurs au Nationwide Arena.
Entouré de coéquipiers dans le corridor menant à la patinoire, Dubois y va d'un cri de ralliement avant chacun des matchs en séries, qui est un pot-pourri de jurons québécois que la bienséance nous interdit de rapporter ici.
« Les anglophones aiment ça. Ils essaient aussi de m'imiter, ils trouvent ça drôle. Je vais continuer, ça marche », a lancé Dubois en retrouvant le sourire.
L'attaquant âgé de 20 ans a imputé le blâme à son compatriote David Savard parce qu'il l'inciterait à continuer.
« C'est David qui me pousse. C'est sa faute, c'est le plus vieux des deux. Il me dit de le faire. Je n'ai pas le choix », l'a-t-il accusé.
Le vétéran défenseur a nié toute responsabilité dans les actions de son jeune coéquipier.
« C'est lui qui a commencé », s'est-il défendu.