StrollHabsDucharmeLNH

BROSSARD -La vitesse est maintenant l'un des aspects les plus importants du monde du hockey, mais jamais autant que pour l'athlète qui a donné des coups de patin au centre d'entraînement des Canadiens de Montréal, mercredi. Le pilote de Formule 1 Lance Stroll s'est entraîné en compagnie de quatre joueurs de l'équipe.

Portant un équipement complet du Tricolore, ainsi que le numéro 18 dans le dos, comme c'est le cas sur sa voiture de l'écurie Racing Point, le Québécois a sauté sur la glace du Complexe d'entraînement des Canadiens, à Brossard, en compagnie de l'attaquant Matthew Peca, des défenseurs Victor Mete et Xavier Ouellet et du gardien Michael McNiven.
À LIRE AUSSI: Victor Mete veut s'inspirer de Krug | Cinq questions avec… Nicolas Roy | Cinq questions avec… Kaapo Kakko
Le coup de patin de Stroll n'avait peut-être rien de comparable à celui d'un joueur de la LNH, et son lancer frappé n'atteignait pas des vitesses dignes de celui de Shea Weber, mais le pilote de 20 ans se débrouillait tout de même bien.
« J'ai joué au hockey jusqu'au niveau pee-wee, mais j'étais un gardien, a expliqué Stroll. Ça faisait longtemps et j'étais un peu rouillé sur la glace. Ça va faire mal demain.
« J'ai patiné mercredi (dernier), puisque nous avons une ligue de garage à Montréal moi et mes amis. Ça valait la peine, parce que j'ai eu l'air un peu moins mauvais aujourd'hui. »
Après quelques tours de patinoire et quelques lancers au filet, Stroll, qui avait invité quelques amis à le rejoindre pour cette occasion, a participé à une séance de tirs de barrage face à McNiven, et il a marqué en… échappant la rondelle! Sa célébration laissait toutefois à désirer. Une bouteille de champagne aurait été nécessaire.

« J'ai essayé de faire comme ils font dans les jeux, en célébrant avec un genou sur la glace, mais je n'ai pas l'équilibre pour le faire. Je me suis beaucoup amusé », a dit Stroll, en ajoutant à la blague que les négociations étaient en cours afin que les Canadiens lui offrent un contrat.
De l'Europe, où il vit, Stroll a expliqué qu'il n'est pas toujours facile pour lui de suivre les activités de la LNH, particulièrement avec le décalage horaire, mais qu'il garde un œil sur son équipe de jeunesse.
« Mes joueurs préférés étaient Saku Koivu et (Alex Kovalev) quand je regardais souvent les Canadiens. Maintenant, c'est Carey Price. C'est un athlète que je respecte beaucoup, mais je suis un "fan" des Canadiens en général et je les suis quand je peux. »
Si Stroll est un partisan des Canadiens, Mete en est un de Stroll, et de la course automobile en général. Le défenseur a indiqué qu'il se lève tôt les dimanches pour écouter les épreuves à la télé, et qu'il passera tout le week-end au Circuit Gilles-Villeneuve afin d'assister au Grand Prix du Canada, un rendez-vous annuel pour lui.

StrollHabs2

« Je vais encourager (Racing Point), a-t-il affirmé. (Lance) nous a surpris, il était bon. Quand il est arrivé, il nous a dit qu'il était un gardien, donc je ne m'attendais pas à grand-chose de lui. Mais de le voir patiner et faire des feintes, c'était génial. »
Dans les paddocks de la F1, Stroll n'est pas le seul amateur de hockey. Il explique que les Finlandais sont tout aussi fervents, dont le pilote de l'écurie Mercedes Valtterri Bottas, avec qui il a joué à quelques occasions.
Instagram from @f1: Valtteri has a very important question 🇫.Final score: Finland 1-0 Russia. Bottas' team reach the World Championship final!.#Bottas #IceHockey #F1 #Formula1 #MonacoGP @valtteribottas @mercedesamgf1
Après un début de saison intéressant, l'écurie Racing Point fait du surplace depuis deux Grand Prix, incapable de marquer des points en Espagne et à Monaco. Stroll occupe le 16e rang au classement des pilotes avec quatre points, alors que son écurie est au cinquième échelon chez les constructeurs. Il se permet toutefois d'être optimiste en vue de l'épreuve montréalaise, sur un circuit qui sera plus avantageux pour sa monoplace, qui aura droit à quelques améliorations aérodynamiques pour l'occasion.
« Il y a deux ans, à mes premiers pas en F1, j'avais fini neuvième, a-t-il rappelé. C'est un circuit très technique, qui demande beaucoup au pilote et à la voiture, ça donne de bonnes courses.
« Quand je vois des drapeaux canadiens dans les estrades, je deviens émotif. Toute la semaine est très spéciale. »
Afin d'obtenir un bon résultat, le Québécois devra être vite sur ses patins!