Une promotion de Brassard sur le deuxième trio pourrait reléguer Carl Hagelin sur la troisième ligne, loin de Malkin, qui a été son partenaire de trio le plus régulier la saison dernière. À droite, si le poste de Patric Hornqvist semble assuré sur les deux premiers trios de l'équipe, le sort réservé à Phil Kessel, Bryan Rust, ainsi qu'à la recrue Daniel Sprong, reste en suspens. L'entraîneur-chef Mike Sullivan se retrouvera avec un casse-tête à résoudre d'ici au 4 octobre.
«Je n'ai pas encore discuté avec Sully (Sullivan) et on va voir ce qui va arriver au camp, a mentionné Brassard. Je sais que je peux encore élever mon jeu à un autre niveau et je dois bien jouer pour avoir plus de temps de jeu. Je pense que je peux aider cette équipe à réussir quelque chose de spécial cette année.»
Un repos estival
Brassard a eu droit à un été plus long qu'il ne l'aurait espéré après avoir été éliminé en deuxième ronde. Opéré au poignet en 2017, le Québécois est à nouveau passé sous le bistouri cet été afin de régler une problématique au niveau de son épaule.
«Je me sens vraiment bien. Je n'avais pas raté beaucoup de matchs dans les dernières années (six en quatre saisons), mais j'ai été absent un petit bout l'an passé (dix parties). J'ai aussi joué de nombreuses séries éliminatoires (90 parties en six saisons). J'ai pu travailler cet été sur certains éléments qui n'ont pas fonctionné l'an dernier.»
Crosby ne veut plus jouer aux touristes
Pendant que Brassard se remettait de son opération, ses coéquipiers ont profité de leur plus longue pause estivale depuis la saison 2014-2015. Crosby en a profité pour visiter l'Europe, échanger quelques balles avec le tennisman John Isner à Wimbledon, ou encore effectuer le lancer protocolaire avant un match des Pirates de Pittsburgh.
Mais il est temps de revenir aux choses sérieuses et le capitaine des Penguins en est bien conscient.
«Ce n'est pas le genre d'été auquel nous sommes habitués, a dit Crosby. Ça ne change pas le niveau d'urgence avec lequel nous aborderons la saison, mais mentalement et physiquement, nous serons plus reposés. Quand tu gagnes (la Coupe Stanley), tu fais face à des réalités qui font que tu amorces la saison suivante en retard, particulièrement pour ce qui est de la condition physique.»
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Mercredi, Crosby et 13 de ses coéquipiers se sont réunis pour chausser les patins lors d'un entraînement improvisé. Un premier pas vers une saison où les attentes seront tout aussi grandes que les précédentes, même si une bague de la Coupe Stanley ne s'est pas ajoutée à leur collection personnelle au printemps dernier.
«Qu'on ait gagné ou perdu, on sait que nous avons quelque chose à prouver la saison prochaine. Ce sera facile de se motiver après notre défaite de l'an dernier.»