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Jim Hiller sera de retour à la barre des Kings de Los Angeles la saison prochaine.

Hiller était dans le néant quant à son avenir depuis le départ du directeur général Rob Blake le 5 mai. Mercredi, les doutes se sont dissipés lorsqu’il a rencontré le nouveau DG de l’équipe, Ken Holland.

« Jim restera notre entraîneur, a déclaré Holland jeudi. Il a fait du travail incroyable pour aider cette équipe à obtenir 105 points. »

L’emploi qu’occupe présentement Hiller chez les Kings est son tout premier aux commandes d’une équipe de la LNH. Il présente une fiche de 69-37-10 en saison, mais de 3-8 en séries depuis qu’il a remplacé Todd McLellan le 2 mars 2024.

« Il y a trois semaines, je voyais une équipe qui avait le potentiel et la capacité de faire un long parcours en séries, a dit Holland. Ce que Jim a vécu cette année le rendra encore meilleur l’an prochain. Année après année, je deviens un meilleur gestionnaire. Que tu sois un entraîneur, un DG ou un joueur, l’expérience est une bonne chose. »

Les Kings ont octroyé un contrat de plusieurs saisons à Holland mercredi. Ce dernier avait précédemment été directeur général des Oilers pendant cinq saisons jusqu’au 1er juillet 2024. Chaque fois, l’équipe a participé aux séries.

« Je suis emballé, parce que les Kings sont une très bonne équipe de hockey, a-t-il mentionné. Je suis heureux de reprendre le collier. J’ai de l’énergie à revendre. J’ai eu la chance de recharger les batteries l’hiver dernier.

« J’aurai la même philosophie qu’à Detroit (où il a été DG des Red Wings de 1997 à 2019) et à Edmonton. Tu dois progresser une journée à la fois, une réunion à la fois et une décision à la fois pour tenter de faire avancer l’équipe. […] Nous voulons remporter des séries, mais je ne veux pas tout changer. Il s’agit d’une bonne équipe que je considérais, il y a trois semaines, en mesure d’atteindre le carré d’as et même plus. »

Le président des Kings, Luc Robitaille, a révélé avoir discuté avec de nombreux candidats, mais que Holland s’est rapidement imposé comme le choix numéro un.

Sous le règne d’Holland, les Red Wings ont gagné la Coupe Stanley trois fois (1998, 2002, 2008), le trophée des Présidents à quatre reprises et le championnat de l’Association de l’Ouest en 2009 avant de s’incliner en sept matchs en finale contre les Penguins de Pittsburgh.

Les Red Wings ont également remporté 10 titres de section, cinq titres d’association en saison régulière et ils ont récolté au moins 100 points à 14 reprises, un sommet dans la LNH durant cette période. Ils ont par ailleurs remporté la Coupe en 1997, quelques jours avant que Holland, alors adjoint, devienne le directeur général.

« Il était très important de mettre la main sur la bonne personne pour conduire cette concession là où nous voulons qu’elle soit, et ce ne sera pas en battant une équipe ou en gagnant une ronde, mais bien en remportant quatre rondes, a affirmé Robitaille. Quand Ken était disponible, nous avons discuté de la philosophie de l’équipe et de là où cette organisation veut aller. Il est devenu clair dans mon esprit qu’il était le meilleur candidat. Il connaît le chemin à parcourir jusqu’à un championnat. C’est difficile à faire et difficile à apprendre. Son expérience et ce qu’il a accompli au fil de sa carrière sont des éléments très importants à ce moment-ci pour une organisation qui veut atteindre un autre niveau. »

Holland a été intronisé au Temple de la renommée du hockey dans la catégorie des bâtisseurs en 2020. Ses 1145 victoires comme DG le placent au cinquième rang de l’histoire de la LNH, derrière David Poile (1533), Lou Lamoriello (1479), Glen Sather (1319) et Harry Sinden (1170). L’équipe des Oilers qu’il a contribué à façonner est en finale de l’Association de l’Ouest pour la troisième fois en quatre saisons, après avoir éliminé les Kings (en six matchs) et les Golden Knights de Vegas (cinq), et une saison après avoir perdu 2-1 contre les Panthers de la Floride le match no 7 de la finale de la Coupe Stanley.

« Quand je repense aux progrès des Red Wings de Detroit quand j’étais là-bas et au façonnement des Oilers d’Edmonton et où ils sont rendus aujourd’hui, je me dis que tu dois persévérer et trouver une façon de gagner une série », a dit Holland. Chaque fois que tu peux tirer un peu de confiance d’un accomplissement, tu peux avancer. Il n’y a pas de formule magique. Je l’ai vu à Detroit et à Edmonton, et c’est certainement quelque chose que nous espérons accomplir ici. »

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