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CMH: Erik Karlsson prêt à vivre l'expérience

Le défenseur d'Équipe Suède est prêt à relever le défi d'un tel tournoi et de la saison régulière

par Chris Stevenson / Correspondant NHL.com

OTTAWA - C'est avec une once de regret que le défenseur des Sénateurs d'Ottawa Erik Karlsson a troqué ses bâtons de golf pour son bâton de hockey aussi tôt en août.

Karlsson, qui s'alignera avec Équipe Suède à la Coupe du monde de hockey 2016, a patiné avec ses coéquipiers des Sénateurs et d'autres joueurs professionnels durant une séance d'entraînement informelle, mardi, alors qu'il se prépare en vue du camp d'entraînement d'Équipe Suède.

Karlsson quittera en direction de la Suède ce samedi. Il s'est entraîné avec sérieux et il s'est dit physiquement prêt à relever le défi que représente le hockey disputé à son plus haut niveau à l'échelle internationale. Mais est-il mentalement prêt à passer des terrains de golf aux patinoires ?

« Absolument, a-t-il lancé. Je suis très fébrile. Ça va être plaisant. Nous étions en Suède il y a deux semaines, nous avons rencontré les gars à l'occasion de quelques réunions là-bas. C'était bien de revoir tout le monde. Tu ne peux jamais oublier cette sensation, comment on se sent quand on joue pour son équipe nationale. C'est une des meilleures sensations au monde. »

Karlsson, qui a 26 ans, a remporté une médaille d'argent aux Jeux olympiques de 2014 à Sotchi. Il sera un des éléments-clés de la brigade défensive d'Équipe Suède, qui comprend aussi Oliver Ekman-Larsson (Coyotes de l'Arizona), Victor Hedman (Lightning de Tampa Bay), Niklas Hjalmarsson (Blackhawks de Chicago), Niklas Kronwall (Red Wings de Detroit) et Anton Stralman (Lightning).

Le tournoi qui regroupera huit équipes se déroulera au Air Canada Centre à Toronto du 17 septembre au 1er octobre.

« Ce sera compétitif dès le premier tour de la compétition, a souligné Karlsson. Je ne crois pas qu'il y ait d'équipe à battre en particulier. Si vous regardez les formations, il y a certaines équipes qui semblent meilleures sur papier, peut-être, en raison de ce qu'ont accompli certains joueurs par le passé sur le plan individuel ; mais toutes les équipes ont des chances de l'emporter.

« Dans un tournoi de ce format, bien des choses peuvent arriver. Ce n'est pas comme une série éliminatoire. Ce n'est pas un match de saison régulière. C'est très différent de ce que nous voyons habituellement. Tout peut arriver. Une mauvaise journée et ça peut se terminer rapidement. »

Karlsson a ajusté son programme d'entraînement estival habituel en prévision de la Coupe du monde, retournant sur la glace pour patiner en compagnie de coéquipiers et d'autres joueurs professionnels plus tôt qu'au cours des dernières années.

« Nous allons disputer notre premier match compétitif tôt en septembre et nous allons investir plus d'efforts sur la glace pour essayer de se mettre en jambes, a-t-il dit. Malheureusement, il a fallu consacrer moins de temps à l'entraînement en gymnase, mais espérons que ce sera pour le mieux. Ç'a certainement changé les choses. C'est bien, parfois de changer. L'été s'est bien passé. Je me sens bien en ce moment. »

Lorsqu'on lui a demandé s'il était dans la meilleure forme de sa carrière, Karlsson a répondu : « Je pense qu'à mes débuts, j'étais en bien meilleure forme, par exemple quand j'avais 21, 22 ans et que je pouvais en faire beaucoup plus en dehors de la patinoire sans m'inquiéter du reste. Maintenant, je me sens bien.

« Je pense que le temps que j'ai investi cet été a été bien géré. J'ai fait ce que je devais faire pour que mon corps soit prêt à disputer 82 autres matchs et plus, et à le faire au plus haut niveau possible.

« En ce moment, je me sens très bien. La saison est longue. Il va y avoir beaucoup de batailles à livrer pendant l'année, mais je me suis très bien préparé, je me sens vraiment prêt à l'approche de la saison, prêt à relever les défis qui se présenteront. »

Karlsson aime le fait qu'on ait ajouté Équipe Europe (composée de joueurs provenant de pays européens excluant la Suède, la Finlande, la République tchèque et la Russie) et Équipe Amérique du Nord (composée de Canadiens et d'Américains de 23 ans ou moins au 1er octobre) à la compétition.

« C'est nouveau pour tout le monde, surtout pour les joueurs concernés, a-t-il noté. Tant mieux pour eux. Si tu viens d'une nation qui ne participe pas souvent aux grands tournois, c'est bien de vivre quelque chose comme ça, même si tu ne joues pas pour ton propre pays.

« C'est la même chose pour les gars d'Équipe Amérique du Nord. Jouer pour Équipe Canada est probablement une des choses les plus difficiles à faire dans le monde du hockey, alors tant mieux pour eux, c'est bien qu'ils vivent une telle expérience. Ils vont grandir comme personnes et comme joueurs, et ça va faire en sorte que la LNH dans son ensemble va devenir meilleure. »

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