FORT LAUDERDALE – Pour la quatrième fois de sa carrière, Vladimir Tarasenko s’est réveillé, mardi, en sachant qu’il terminerait peut-être la journée avec la Coupe Stanley au bout des bras.
L’attaquant des Panthers de la Floride y est parvenu une seule fois alors qu’il portait l’uniforme des Blues de St. Louis face aux Bruins de Boston, en 2019. Cette année-là, il avait échoué à la première occasion, lors du sixième duel, et avait finalement triomphé au match ultime au TD Garden.
À LIRE AUSSI : Encore huit jours pour les Oilers | Boucher : L'histoire ne joue pas en faveur des Oilers | Maurice décrit Vincent comme un entraîneur-chef dans l’âme
L’histoire se répétera-t-elle dans son cas? Tarasenko et les Panthers ont manqué une première chance de décrocher le premier sacre de leur histoire, samedi, en s’inclinant 8-1 contre les Oilers à Edmonton. Ils pourraient le faire devant leurs partisans au Amerant Bank Arena, mardi.
« C’est excitant, a dit Tarasenko. C’est la raison pour laquelle on joue. Depuis qu’on est jeunes, on rêve de se retrouver dans cette situation. Nous le sommes en ce moment, et je l’ai été en 2019. C’est un bon temps pour être en vie, surtout avec ce groupe. On joue pour ces moments-là. »
En retard 3-1, les Oilers tenteront de devenir la troisième équipe seulement à pousser la série en six matchs après avoir tiré de l’arrière 3-0 en finale. Pas moins de 28 formations ont tenté leur chance, avec une maigre fiche de 1-27 – les Maple Leafs de 1942 sont les seuls à avoir complété la remontée.
Même s’ils ont perdu de façon démesurée au dernier match, les Panthers sont encore en position enviable.
« La pause de deux jours a été très bonne pour nous, a commenté Matthew Tkachuk. Nous avons pu remettre les compteurs à zéro et prendre conscience de la position dans laquelle nous sommes. On n’aurait pas pu rêver d’être en meilleure posture.
« Nous avons une chance de réaliser le rêve de nos vies ce soir. C’est ce qu’on va aller faire. »