« Possiblement oui », a répondu Tatar, qui a rencontré les journalistes de Montréal pour la première fois en chair et en os, avec une casquette des Canadiens vissée sur la tête.
« Je n'ai rien à redire au sujet de l'accueil qu'on m'a réservé à mon arrivée chez les Golden Knights, a-t-il précisé. Mais j'arrivais dans un groupe déjà très tissé serré qui connaissait du succès ensemble. C'est plus difficile de faire sa place dans ce temps-là. »
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Tatar avait tout mis en œuvre afin de faciliter la transition cet été, en se portant entre autres acquéreur d'une maison à Las Vegas. S'il admet avoir été ébranlé sur le coup en apprenant qu'il passait aux Canadiens dans l'échange de Max Pacioretty, il ajoute du même souffle être rapidement retombé sur ses pieds.
« Ce sont les affaires, vous devez accepter les situations comme elles se présentent. Je suis gonflé à bloc d'être ici et, après avoir réglé quelques trucs avec la maison à Las Vegas, je suis très emballé d'être un membre des Canadiens de Montréal. »
Arrivé en ville tard la veille, il a pris part à la journée des tests physiques et des examens médicaux de l'équipe qui a marqué la rentrée officielle des 66 joueurs invités au camp d'entraînement.
« J'avais hâte de rencontrer les gars. Je les connais pas mal tous, mais pas comme coéquipiers », a-t-il dit, en s'amusant du quolibet de « Tuna Tartar » (tartare de saumon) dont l'a affublé son nouveau coéquipier Andrew Shaw. « Je veux créer une bonne entente avec eux et être un bon leader dans le groupe.
« La tâche s'annonce difficile pour l'équipe, mais j'ai hâte de m'y atteler. »
Tatar a expliqué que son contrat ne contient pas de clause de non-échange, mais qu'il y aurait renoncé volontiers afin de joindre le CH. Il a ajouté avoir très hâte de vivre l'engouement des partisans.