Juste à côté, Ethan Gauthier est à l'honneur en compagnie de Julien pour leur triomphe à la Coupe Hlinka-Greztzky, plus tôt cet été. Ajoutez à cela le fait que le noyau dur a atteint la demi-finale des séries, l'an dernier, et vous obtenez une équipe avec beaucoup de bagage.
Une équipe qui sera difficile à déstabiliser, peu importe la situation.
« Le niveau de stress qu'on atteint dans ces évènements est difficile à battre, a souligné Julien. Pour moi, et pour les joueurs. Nos quatre joueurs ont abordé la finale (du CMJ) avec beaucoup de calme. Quand tu vis ces moments-là dans une carrière, ç'a une valeur inestimable dans les moments plus difficiles.
« Une finale du CMJ, c'est comme une finale de la Coupe Stanley pour des jeunes comme eux. Après, tu sais comment te préparer, comment gérer le stress, et tu peux utiliser cette expérience à ton avantage. »
Si le parcours du Phoenix s'est arrêté abruptement face aux Islanders de Charlottetown, l'an dernier, c'est notamment parce que les éléments importants de l'équipe étaient encore jeunes. Le « niveau de maturité » de l'adversaire avait fait la différence dans les moments clés.
Cette fois, cet élément est dans le camp sherbrookois, qui affiche aussi davantage de profondeur grâce aux différents éléments qui se sont greffés au noyau à la date limite des transactions.
« Les gars ont bien fittédans le casse-tête, a illustré le pilote et directeur général. Il manquait quelques pièces, et pas seulement dans les coins! C'était plus vers le centre, et on a frappé dans le mille. »
Toujours le moteur
Et quand une équipe parvient à entourer le plus récent champion pointeur du circuit avec des éléments offensifs de la trempe de Jacob Melanson et de Brabenec, ça permet à l'entraîneur de jongler davantage avec ses morceaux. Et ça met un peu moins de pression sur les épaules du principal intéressé.
« C'est sûr que ça enlève un peu de poids, a convenu Roy. Je sais que les quatre trios sont capables de produire et que tout le monde apporte son petit quelque chose. C'est la force d'une équipe complète. Si une ligne va moins bien, c'est l'autre qui prend la relève et qui transporte le groupe. »