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Les Jeux olympiques de Pékin 2022 marqueront le retour des joueurs de la LNH au sein de ce grand événement international après une année d'absence en 2018. Afin de souligner leur participation et de mettre la table pour ce rendez-vous tant attendu, LNH.com publiera d'ici la cérémonie d'ouverture des Jeux une multitude de textes en lien avec le tournoi de hockey olympique. Aujourd'hui, un aperçu de ce à quoi pourrait ressembler la formation des États-Unis.
Pour assembler cette formation, cinq membres du personnel de LNH.com ont soumis leurs choix, et nous avons tenté de retenir les noms qui faisaient consensus. Comme les options sont très nombreuses pour l'équipe américaine, nous vous proposons une première version de leur formation, et nous allons refaire cet exercice tout juste avant l'annonce officielle au début du mois de janvier.

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Les États-Unis pourraient aligner l'une des formations les plus jeunes et dynamiques aux Jeux olympiques de Pékin, avec en tête de liste l'attaquant des Maple Leafs de Toronto Auston Matthews.
Matthews fait partie d'un groupe de neuf joueurs âgés de 25 ans ou moins choisis par LNH.com pour représenter les Américains. Ces derniers ont déjà annoncé que l'attaquant Patrick Kane et le défenseur Seth Jones seront de leur formation, et il devrait y avoir d'autres vétérans pour entourer cette belle jeunesse et tenter de conduire les Américains sur la plus haute marche du podium.
Il fut une époque où assembler la formation américaine n'était pas l'exercice le plus déchirant, mais le hockey au pays de l'Oncle Sam s'est grandement développé au cours des dernières années. Comme vous le constaterez, le bassin de joueurs au sein duquel les États-Unis pigeront est fort talentueux, notamment en attaque.

ATTAQUANTS

Kyle Connor - Auston Matthews* - Patrick Kane*
Jake Guentzel - Jack Eichel - Alex DeBrincat
Johnny Gaudreau - Dylan Larkin - Blake Wheeler
Max Pacioretty - J.T. Miller - T.J. Oshie
Le simple fait de penser à ce que Matthews, le plus récent gagnant du trophée Maurice-Richard, pourrait accomplir aux côtés d'un fabricant de jeux de la trempe de Kane a de quoi terroriser n'importe quel gardien adverse. Ils devraient être entourés d'attaquants de premier plan comme Kyle Connor, Jake Guentzel et Alex DeBrincat, qui n'ont pas vraiment fait place au débat parmi notre panel.
L'un de ceux qui n'ont pas reçu le vote de tous les membres du personnel de LNH.com est Eichel, en raison de son état de santé nébuleux. Les Sabres de Buffalo et lui ne s'entendent pas sur la façon de traiter une hernie discale dans son cou, et Eichel fait partie de nombreuses rumeurs de transaction, donc le moment où cet imbroglio se réglera et une possible opération pourraient avoir un impact sur sa présence aux Olympiques. S'il est en santé, Eichel est assuré d'enfiler l'uniforme des Américains, et sa présence réglerait un gros problème, car les États-Unis ont beaucoup moins de profondeur au centre qu'ils en ont sur les ailes.
Advenant une absence d'Eichel, Vincent Trocheck, qui a obtenu le vote de l'un de nos panélistes, ainsi que Brock Nelson pourraient être des options intéressantes au centre. Wheeler pourrait même être muté à cette position, si nécessaire, lui qui a occupé ce rôle à quelques reprises chez les Jets de Winnipeg.
L'abondance d'ailiers de qualité fait en sorte qu'il a été difficile de déterminer lesquels devraient faire partie des deux derniers trios. Pas moins de sept attaquants qui ne figurent pas sur les quatre trios présentés ont reçu au moins un vote. Oshie a notamment été préféré à des attaquants comme Conor Garland, Brock Boeser, Jack Hughes et Andrew Copp. L'attaquant des Capitals de Washington était avec les Américains à Sotchi en 2014 et il a démontré sa capacité à se lever dans les moments importants en étant un joueur clé de la conquête de la Coupe Stanley des Capitals en 2018.

OTT@WSH: Un 5e tour du chapeau en carrière pour Oshie

Imaginez : la profondeur sur les ailes chez les États-Unis est telle que les frères Tkachuk - Matthew (deux votes) et Brady (un vote) - ont été écartés de cette formation projetée. L'attaque des États-Unis promet d'être dangereuse offensivement, mais elle pourrait bien manquer d'un peu de papier sablé et de joueurs capables de déranger l'adversaire, et c'est la raison pour laquelle les dirigeants de la formation pourraient jeter leur dévolu sur l'un des frangins Tkachuk... ou les deux.

DÉFENSEURS

Zach Werenski - Seth Jones*
Quinn Hughes - John Carlson
Charlie McAvoy - Adam Fox
Le casse-tête a été un peu plus facile à assembler en défensive. Jones devrait logiquement former un duo avec Werenski, comme c'était le cas lorsque les deux évoluaient avec les Blue Jackets de Columbus.
Si Jack Hughes ne figure pas sur la formation de LNH.com, son frère Quinn, lui, a de bonnes chances de se tailler un poste avec les États-Unis. Il pourrait s'acquitter des missions offensives et être employé aux côtés d'un défenseur plus complet en Carlson.

VAN@EDM: Hughes marque d'un puissant tir en A.N.

Difficile d'écarter Fox, le plus récent gagnant du trophée Norris, mais son partenaire McAvoy a reçu trois votes, ayant néanmoins le dessus sur Jaccob Slavin et Ryan McDonagh. Il ne serait toutefois pas surprenant de voir les Américains se tourner vers Slavin ou McDonagh. D'une part, cela leur permettrait d'avoir un équilibre parfait entre droitiers et gauchers au sein de leur brigade défensive, mais ils auraient également un défenseur au profil d'abord et avant tout défensif.

GARDIENS

Connor Hellebuyck
John Gibson
Les gardiens devraient être l'une des forces des États-Unis comparativement aux autres pays qui participeront aux Jeux olympiques, et il n'y a eu pratiquement aucun débat sur l'identité des deux portiers.
Hellebuyck a remporté le trophée Vézina en 2020 et il a terminé au deuxième rang du scrutin en 2018, derrière Pekka Rinne. Il est l'un des meilleurs gardiens de la LNH année après année, et surtout, l'un des plus utilisés.
Gibson évolue derrière une équipe beaucoup moins talentueuse que Hellebuyck chez les Ducks d'Anaheim, mais il est tout de même parvenu à afficher de bonnes statistiques lors de certaines des dernières saisons, malgré une formation en reconstruction devant lui. Il n'y a aucun doute qu'il pourrait être dominant derrière une telle équipe américaine.
Thatcher Demko est un autre portier à considérer qui ne figure pas dans la formation. Le portier de 25 ans connaît un bon départ avec les Canucks de Vancouver, et si ça se poursuit, il n'est pas farfelu de croire qu'il pourrait s'envoler pour Pékin.
\Joueur déjà sélectionné pour faire partie de l'équipe.*