Mike Sullivan NYR most competitive team

GREENBURGH, New York -- Mike Sullivan a révélé au cours de sa conférence de presse d’introduction à titre d’entraîneur-chef des Rangers de New York qu’il avait discuté avec presque tous ses joueurs pour se présenter et pour leur faire savoir à quel point il était enthousiaste à l’idée d’être leur nouvel entraîneur.

« Ce que j’ai retenu de ces conversations, c’est que je pense qu’il y a beaucoup de leadership dans ce vestiaire, a avancé Sullivan. Je pense qu’il y a beaucoup de caractère dans ce vestiaire si je me fie aux premières conversations que j’ai eues avec ces gars-là. »

La tâche de Sullivan sera de tester le caractère et la détermination des joueurs des Rangers, de les pousser hors de leur zone de confort, de mettre au défi ses leaders et de rendre l’équipe meilleure, parce qu’il a été embauché pour gagner la Coupe Stanley. Point final.

Oubliez ce qui s’est produit cette saison, la deuxième et dernière sous les ordres de l’ancien entraîneur Peter Laviolette, qui a été congédié le 19 avril. Oubliez le fait que l’équipe n’a pas satisfait les attentes, et est devenue la quatrième équipe de l’histoire de la LNH à rater les séries éliminatoires au cours de la saison qui a suivi l’obtention du trophée des Présidents.

Rien de tout ça importe pour Sullivan, qui a été embauché vendredi, quatre joueurs après que lui et les Penguins de Pittsburgh eurent décidé d’un commun accord de mettre fin à leur association de près d’une décennie.

« La seconde où Mike est devenu disponible, nous avons rapidement et agressivement tenté d’obtenir ses services », a déclaré le directeur général et président des Rangers Chris Drury.

Les Rangers ont agi ainsi puisqu’ils pensent que Sullivan est le catalyseur qui leur permettra de redevenir des aspirants au titre aussi rapidement que la prochaine saison.

« Je pense que nous misons sur un groupe très talentueux et ce groupe passe très près de la Coupe Stanley depuis un certain nombre d’années maintenant, a mentionné Sullivan. Chaque fois que nous avons joué contre ce groupe, les batailles ont été féroces. J’ai acquis beaucoup de respect au fil des ans pour le talent sur lequel les Rangers misent. J’ai hâte d’avoir la chance d’apprendre à connaître ces joueurs de manière un peu plus personnelle. J’ai hâte d’avoir la chance de travailler avec eux autant sur la glace qu’à l’extérieur, et de tenter de devenir l’équipe la plus compétitive possible qui pourra éventuellement se battre pour la Coupe Stanley. C’est pourquoi nous sommes là. »

Au cours du passage de Sullivan à Pittsburgh, qui s’est amorcé le 12 décembre 2015, les Penguins ont remporté la Coupe Stanley à deux reprises (2016 et 2017) et ont participé aux séries éliminatoires pensant sept saisons de suite entre 2016 et 2022 avant d’être écartés du tournoi printanier au cours des trois dernières campagnes, alors que l’équipe a amorcé une reconstruction ou une réinitialisation.

Au cours de son séjour derrière le banc, les Penguins ont occupé le septième rang du circuit en saison régulière pour les victoires (409) et les points (907), en plus d’être à égalité au troisième rang pour le nombre de buts marqués par match (3,23), de présenter le quatrième meilleur jeu de puissance (22,0 %) et de prendre le 10e rang en infériorité numérique (80,5 %). Ils ont aussi remporté 45 matchs en séries éliminatoires.

Sullivan n’a pas voulu dire pourquoi ou de quelle manière son séjour avec les Penguins a pris fin, mais le pilote de 57 ans a expliqué comment son expérience acquise à Pittsburgh pourrait l’aider avec les Rangers.

« Avoir la chance de passer une décennie avec certaines personnes que j’ai côtoyées à Pittsburgh, certains des joueurs que j’ai dirigés là-bas, je crois que j’ai tiré le maximum de ce type d’expérience, a souligné Sullivan. J’espère pouvoir apporter ces expériences ici à New York afin de m’aider à être un meilleur entraîneur pour ce groupe de joueurs, ce qui nous aidera à être le plus compétitifs possible. Nous allons tenter de pousser ces gars-là chaque jour afin de maximiser leur potentiel, et nous allons voir où ça va nous mener.

« Je sais qu’il y a énormément de talent dans ce vestiaire, mais comme nous le savons tous, le talent à lui seul ne permet pas de remporter des championnats. Ce sont des équipes qui gagnent des championnats, et je pense que ce sera notre défi dès le premier jour, devenir une équipe. »

Sullivan s’amène avec les Rangers avec une perspective extérieure, mais il possède tout de même une bonne connaissance de l’équipe et des joueurs qu’il a été embauché pour diriger.

Il a dirigé contre les Rangers, qui évoluaient dans la même section que lui, pendant une décennie, notamment en séries en 2022. En février, il a dirigé quatre joueurs des Rangers – les attaquants J.T. Miller, Chris Kreider et Vincent Trocheck, et le défenseur Adam Fox – avec les États-Unis à la Confrontation des 4 nations.

Sullivan sera aussi à la tête de l’équipe américaine lors des Jeux olympiques de Milan-Cortina 2026.

« Ce que j’ai appris de ces quatre gars en particulier, c’est qu’ils sont de féroces compétiteurs, a noté Sullivan. Ils veulent gagner à tout prix, et c’est ce type de joueurs avec qui je suis très enthousiaste de pouvoir travailler. »

Miller, Trocheck, Kreider et Fox forment une grande partie de l’actuel groupe de leaders des Rangers, en compagnie des attaquants Mika Zibanejad et Artemi Panarin, ainsi que du gardien Igor Shesterkin.

Il est possible que certains éléments de ce groupe de leadership changent d’ici la première journée du camp d’entraînement, mais le travail de Sullivan demeure le même.

Il a été embauché pour gagner la Coupe Stanley.

« La Coupe Stanley est à tous les égards un trophée que tout le monde peut gagner, a lancé Sullivan. Il suffit de jouer et de le mériter. C’est ce qui me rend enthousiaste à l’idée de travailler avec ce groupe à New York. Comme je le dis toujours aux joueurs, rien n’est inévitable dans ce sport, alors il faut sauter sur la glace et mériter notre sort. C’est ce que nous allons faire. C’est ce à quoi je m’attends, qu’ils méritent ce qui va leur arriver chaque jour grâce à leurs actions. »