« C'est notre meilleure performance en avantage numérique depuis le début de la série, et nous croyions qu'une rondelle allait enfin trouver le fond du filet », a dit Couture, qui a récolté une mention d'aide sur le but et qui revendique 13 points (neuf buts), menant tous les joueurs dans les séries éliminatoires de la Coupe Stanley, à égalité avec l'attaquant des Bruins de Boston Brad Marchand et les attaquants de l'Avalanche Nathan MacKinnon et Mikko Rantanen. « Ç'a fait du bien d'obtenir ce but-là. »
Les Sharks, surtout les défenseurs Brent Burns et Marc-Édouard Vlasic, ont muselé MacKinnon samedi. Avant le match, MacKinnon avait inscrit au moins un point dans huit rencontres consécutives (six buts, sept passes), incluant cinq points (trois buts) lors des quatre premiers duels de la série. Mais peu importe où il allait samedi, quelqu'un se trouvait entre lui et le but. Il a vu sa séquence de matchs avec un point prendre fin et n'a dirigé qu'un seul tir vers le filet.
« Si tu donnes du temps et de l'espace à un tel joueur, il va créer des chances, a expliqué Vlasic. Alors, si tu te mets vite dans son passage, il ne pourra pas faire ce qu'il veut.
« Nous l'avons bien fait, et nous avons passé plus de temps en territoire [offensif] que nous l'avons fait dans le dernier match. Plus on passe de temps dans leur bout de la patinoire et moins de temps ils possèdent la rondelle. Je crois que ç'a fait une grande différence. »
Les Sharks ont dominé l'Avalanche 39-22 au chapitre des tirs. Quand ils ont cédé de bonnes chances de marquer, le gardien Martin Jones a encore une fois relevé le défi. Lors des quatre premiers matchs de la première ronde, Jones a affiché un pourcentage d'arrêts de ,838. Pendant les huit parties depuis, il présente un taux d'efficacité de ,936.
Le défenseur Erik Karlsson semblait patiner sans peine pour la première fois dans les séries après avoir raté 27 des 33 derniers matchs de la saison régulière en raison de blessures à l'aine. Il a récolté l'autre passe sur le but en avantage numérique, sa 11e mention d'aide en 12 rencontres.
« Il va de mieux en mieux, a commenté DeBoer. Et ce, au moment opportun, parce qu'en raison du vide laissé par l'absence de [Pavelski], nous avions besoin d'un Erik Karlsson en santé. »
Si les Sharks parviennent de jouer de cette façon sans Pavelski, qu'est-ce que ce sera lorsqu'il sera de retour. Et si les Sharks décident de jouer à leur plein potentiel, les chaudes ovations des partisans risquent de se faire nombreuses d'ici à la fin des séries éliminatoires.