Les directeurs généraux de la LNH sont, sans exception, obsédés par le plafond salarial. Chaque geste est apprécié en fonction de ce qu'il leur en coûte à court, moyen et long terme. Cette notion traverse de part en part le récit captivant, publié par le chroniqueur de Sportsnet Elliotte Friedman,
de ces 23 minutes qui ont secoué la LNH au début de l'été
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À travers les échanges de deux supervedettes (Taylor Hall et P.K. Subban) et la signature d'une entente à long terme par Steven Stamkos, encore et encore le plafond salarial, plus que les salaires eux-mêmes, revient à la surface. Peter Chiarelli, des Oilers d'Edmonton, est manifestement préoccupé par le salaire considérable qu'il devra consentir à Connor McDavid, même si celui-ci a encore deux saisons à écouler à son actuel contrat. Marc Bergevin voit arriver la date du 1er juillet avec inquiétude : passé cette limite, Subban aura un droit de regard absolu sur une éventuelle transaction. Et nombre de ses partenaires potentiels sont craintifs face au contrat massif de Subban. Et les Predators de Nashville? S'ils adoraient manifestement leur capitaine, n'oubliez jamais que le contrat de Shea Weber n'a pas été négocié par eux. L'entente de 14 ans était le fruit d'une offre hostile des Flyers de Philadelphie. Soit les Predators reprenaient l'entente à leur compte, soit ils se retrouvaient le bec à l'eau.
