Avalanche: Les joueurs déçus mais fiers après leur revers face au Kraken

DENVER - L'Avalanche du Colorado a surmonté bien des épreuves cette saison, mais n'ont pu défendre leur titre de champions de la Coupe Stanley, alors que leur parcours a pris fin avec un revers de 2-1 dans le match no 7 de leur série de première ronde de l'Association de l'Ouest contre le Kraken de Seattle dimanche.

« C'est assez impressionnant ce qu'ils ont surmonté, a noté l'entraîneur de l'Avalanche Jared Bednar. Il y a des années qui sont plus difficiles que d'autres, et celle-ci tombe dans cette catégorie. J'évolue dans ce sport au niveau professionnel depuis un bon moment déjà, et il y a beaucoup de choses qui se sont produites cette année qu'il était impossible de prévoir. C'est pourquoi c'est tellement décevant pour moi. Ce n'est pas frustrant du tout.

« Ça fait des mois que j'ai passé le cap de la frustration. C'est décevant parce que je voulais que nos gars, ce groupe dans le vestiaire, aient la chance de passer à la prochaine ronde et de continuer à se battre, à donner le meilleur d'eux-mêmes. »

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L'Avalanche a disputé la totalité de la saison et des séries sans son capitaine Gabriel Landeskog, qui a été opéré au genou en octobre. Le Colorado a vu ses joueurs rater un total de 463 matchs en raison de blessures en saison régulière, et a été privé par moments de joueurs clés comme les attaquants Valeri Nichushkin et Darren Helm, de même que les défenseurs Josh Manson, Cale Makar, Bowen Byram et Erik Johnson.

L'Avalanche se trouvait à quatre points de la deuxième place de quatrième as dans l'Ouest le 12 janvier, mais a conclu la saison sur une séquence de 31-7-4 pour terminer au premier rang de la section Centrale.

« C'était une chose après l'autre cette année, et j'ai le sentiment que nous n'avons pas pu miser sur une formation complète de l'année, mais ça ne nous a pas empêchés de jouer comme nous le voulions, a souligné Johnson. Nous avions comme mentalité que c'était au prochain joueur de se lever et de faire le travail, et les gars ont bien répondu chaque soir. Je pense que nous pouvons être fiers de la manière dont nous avons terminé la saison. »

Makar a fait écho aux commentaires de son coéquipier.

« Je suis assurément fier de ce groupe, a-t-il renchéri. Je ne pense pas que nous allons revivre un jour une saison comme celle-là, ou du moins je touche du bois pour que ça n'arrive plus, avec autant de blessés qui manquent autant de matchs. C'était vraiment difficile, et tout le monde a travaillé d'arrache-pied et a joué de grosses minutes pendant certains mois, à des moments où nous de devrions pas devoir jouer de telles minutes. Tout le monde a apporté sa contribution. Je suis assurément fier de ce groupe. Ça ne se terminer pas comme nous le voulions, mais ça nous motive encore plus. »

Ces blessures et l'absence de certains joueurs se sont poursuivies en séries pour l'Avalanche, notamment dans le cas de Nichushkin, qui a raté les quatre dernières parties de la série pour des raisons personnelles.

Mais contrairement à la saison régulière, l'Avalanche n'a pas été en mesure de surmonter l'adversité contre le Kraken. Le Colorado a accordé le premier but dans chacun des matchs de la séries, accusant notamment un retard de 2-0 dans le match no 7.

« Ce fut un autre test pour notre groupe. Et nous en avions déjà subi plusieurs, a souligné Bednar. Il arrive que la vie nous confronte à certaines choses, et c'est la même chose avec le sport, et il faut continuer de travailler pour surmonter ces choses. Chaque joueur qui était à l'écart nous aurait assurément aidé, mais ils n'étaient pas là, et c'est comme ça que ça se passe parfois. »

L'Avalanche devra maintenant se tourner vers les décisions difficiles qui attendent l'équipe au cours de la saison morte. Les attaquants J.T. Compher, Lars Eller, Evan Rodrigues, Andrew Cogliano, Matt Nieto et Helm, de même que les défenseurs Erik Johnson et Jack Johnson peuvent tous devenir joueurs autonomes sans compensation.

« Je ne sais pas. Notre saison s'est terminée il y a cinq minutes. Je n'y ai pas du tout songé, a lancé Erik Johnson. Je suis simplement triste parce que nous avons investi tellement de travail, et que si nous avons atteint notre objectif l'an dernier, nous ne voulions pas que ça se termine de la sorte cette saison. Que ce soit la fin pour moi avec ce groupe ou non, je suis simplement fier d'avoir joué ici pendant aussi longtemps, et je suis reconnaissant pour tout. »