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Marchand et Bergeron, comme Kucherov et Stamkos

Les Blue Jackets musellent les gros canons des Bruins, comme ils l'ont fait avec ceux du Lightning au premier tour

par Robert Laflamme @bobthefire / Journaliste principal LNH.com

COLUMBUS - D'abord, Nikita Kucherov et Steven Stamkos. Maintenant, Brad Marchand et Patrice Bergeron. Les Blue Jackets de Columbus font sûrement quelque chose de bien afin de museler les gros canons de leurs adversaires depuis le début des séries éliminatoires.

« La raison, c'est notre gardien », a répondu le défenseur David Savard quand on lui a posé la question, lundi.

Le brio de Sergei Bobrovsky est assurément en grande partie l'explication pour laquelle les Blue Jackets ont limité Kucherov et Stamkos à quatre points en quatre matchs au cours de leur triomphe contre le Lightning de Tampa Bay au premier tour.

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Bobrovsky a repris là où il avait laissé dans les deux premières rencontres de la série face aux Bruins de Boston. Marchand et Bergeron sont toujours à la recherche d'un premier point.

« Beaucoup de mérite revient à 'Bob' parce que ces gars-là obtiennent tout de même des chances de marquer », a continué Savard au retour des Blue Jackets à l'entraînement, en prévision du match no 3 au Nationwide Arena, mardi (19h HE; TVAS, CBC, SN, NBCSN). La série est à égalité 1-1. 

« Nous tentons de faire de notre mieux défensivement. Frustrer des joueurs talentueux de leur trempe peut les faire sortir de leur style de jeu. C'est difficile de les maîtriser complètement. Ils finissent par avoir des chances, mais 'Bob' fait les arrêts, comme il l'a fait face à Bergeron en prolongation dans le match no 2, samedi », a-t-il illustré.

Savard a dit que ses coéquipiers et lui peuvent ajouter un assaisonnement de robustesse à la recette qui est déjà un succès.

« Nous devons continuer d'essayer de les ralentir en jouant plus physique contre eux et espérer que notre gardien continue de briller », a-t-il avancé.

Parlant de jeu physique, les Blue Jackets ne reculent pas devant le style très robuste des Bruins.

« Nous nous attendions à ça des Bruins, c'est leur style de jeu, a admis Savard. Ça se joue à deux, nous pouvons également tenter de les ralentir pour que ça les use à la longue physiquement. »

Les Blue Jackets ne cachent pas que les bienfaits de la longue pause qu'ils ont eue après avoir éliminé le Lightning puissent les favoriser, plus la série s'allongera. Pendant qu'ils refaisaient le plein d'énergie, les Bruins ont dû s'échiner à la tâche en sept matchs contre les Maple Leafs de Toronto.  

« Nous avons pu mieux récupérer physiquement qu'eux, c'est un avantage, a soulevé Savard. Nous avons intérêt à ce que la série continue d'être physique. Ça pourrait nous être bénéfique. »

Ça ne vient toutefois pas sans quelques bleus sur le corps. Lundi, les attaquants Josh Anderson et Riley Nash se sont absentés de la séance d'entraînement de l'équipe. L'entraîneur John Tortorella a parlé de journée de traitements pour chacun. Ils devraient donc être à leur poste mardi.

Effervescente Columbus

Pour la première fois de leur histoire, les Blue Jackets seront les hôtes d'un match de deuxième tour en séries éliminatoires de la Coupe Stanley. L'effervescence est palpable en ville.

« J'ai hâte de voir quelle sera l'ambiance quand nous allons sauter sur la glace, a mentionné le jeune joueur de centre Pierre-Luc Dubois, parce que je n'avais jamais été dans un amphithéâtre aussi bruyant quand Artemi Panarin a marqué dans un filet désert dans le quatrième match contre Tampa. »

Dubois a constaté de visu l'engouement des amateurs à la suite de la victoire historique contre Tampa Bay au premier tour.

« Partout où j'allais en ville, on m'arrêtait pour me féliciter et me dire qu'on avait très hâte de savoir contre quelle équipe on jouerait au deuxième tour.

Video: CBJ@BOS, #1: Le tir de Panarin dévie sur Dubois

« Le matin qu'on a tenu un match intraéquipe devant public, il y avait 500 personnes qui attendaient pour rentrer à mon arrivée au Nationwide Arena. Ils étaient là avant moi, pour mon entraînement », a-t-il lancé avec le sourire.

« C'est facile pour un joueur d'être gonflé à bloc quand les partisans le sont autant que toi, sinon plus », a conclu Dubois.
Savard a dit s'attendre à ce que l'atmosphère soit électrique dans l'amphithéâtre de 20 000 places.

« Ce sera une belle expérience pour nous et ce serait le 'fun' que nous marquions les premiers parce que ça ferait se déchaîner encore plus les partisans », a souligné Savard.

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