Cependant, l'absence des joueurs blessés s'est cruellement fait sentir. Karlsson et Hertl n'ont pas pu aider l'unité en infériorité numérique et Brayden Schenn a marqué sur le jeu de puissance à 12:47 du deuxième tiers pour donner les devants 3-1 aux Blues.
« On a eu un gros but pour réduire l'écart, mais malheureusement, on en a accordé un en avantage numérique par la suite », a expliqué l'attaquant des Sharks Evander Kane. « Si on avait commencé la troisième période avec un déficit d'un seul but au lieu de deux, ç'aurait été différent. »
Les Sharks ont donné le ton en troisième période et ils dominaient les Blues 10-0 au chapitre des lancers après 12:30 de jeu. Ils ont aussi eu quelques bonnes chances de marquer. L'attaquant Kevin Labanc a touché la barre horizontale lors de la seule supériorité numérique de San Jose, Kane s'est retrouvé seul devant le gardien des Blues Jordan Binnington sans parvenir à le déjouer et Couture a été frustré par le gant de Binnington lors d'une brève échappée.
Maintenant que les séries sont terminées pour eux, les Sharks devront régler plusieurs dossiers pendant la saison morte. Pavelski, 34 ans, et Joe Thornton, 39 ans, pourront se prévaloir de leur statut de joueur autonome sans compensation le 1er juillet, tout comme Karlsson, 28 ans, qui a écoulé la dernière année du contrat de sept ans qu'il avait paraphé avec les Sénateurs d'Ottawa.
Toutefois, les Sharks n'avaient pas la tête à ces histoires de contrats après la rencontre. Ils réfléchissaient à une autre occasion ratée de remporter la Coupe Stanley et à une autre élimination prématurée.
« On s'attend à ce qu'il y ait des changements, a admis Couture. Pour l'instant, il est encore trop tôt pour y penser.
« [Perdre en séries], ça fait toujours mal. Peu importe qui est dans l'alignement. Quand on participe aux séries, on pense pouvoir gagner. Il y a 16 bonnes équipes, puis huit, puis quatre et c'est là que ça se concrétise. Avant ce soir, il ne restait que trois équipes. On pense à tout ça et oui, ça fait mal. On ne peut pas le cacher. C'est comme ça. »