« Il a démontré dans ce match à quel point il est un bon leader », a encensé l'entraîneur Radim Rulik après la rencontre. « Nous étions en mauvaise posture, et il a fait ce que nous lui demandons de faire pour mettre la table pour un but et en marquer un grâce à un effort individuel. C'est ce qu'on veut d'un leader. »
Et Mysak en est un bien différent de celui qu'il était, il y a huit mois à peine, quand le tournoi initialement prévu s'est mis en branle. Depuis ce temps, il a vécu une conquête du championnat de la OHL et il est passé à une victoire du triomphe ultime à la Coupe Memorial.
Son objectif à Edmonton est de partager ses récentes expériences avec ses jeunes coéquipiers et de mener la charge offensivement.
« J'ai beaucoup appris de tout ça, a-t-il précisé. Je suis chanceux d'avoir fait partie d'une équipe championne. J'essaie de partager ce que j'ai vécu dans notre vestiaire. Plusieurs de nos gars n'ont pas eu la chance d'avoir une saison comme celle que je viens de vivre. Je veux leur montrer ce que ça prend pour gagner. »
Un détour par Montréal
Comme si son emploi du temps n'était pas assez rempli, Mysak a fait un petit détour par Montréal au début du mois de juillet pour soutenir quelques-uns de ses compatriotes et vivre l'ambiance d'un vrai repêchage, lui qui a été sélectionné lors d'un encan par visioconférence en 2020.
« C'était incroyable », a-t-il lancé avec un grand sourire, quand on lui a demandé ce qu'il avait pensé de ses éventuels partisans. « Surtout quand il y a eu les transactions (au premier tour), c'était fou. »
Et aurait-il pris la même décision que son nouveau patron Kent Hughes avec le premier choix au total?
« Je pense que Juraj Slafkovsky est un joueur très solide, a-t-il fait valoir. J'ai joué toute l'année contre Shane Wright et si j'avais été directeur général, j'aurais aussi pris Slafkovsky. »