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La série de victoires des Bruins de Boston s'élève à sept d'affilée maintenant qu'ils ont défait les Hurricanes de la Caroline 4-0 dans le quatrième match de la finale de l'Association de l'Est, ce qui leur a valu de compléter le balayage et d'atteindre la Finale de la Coupe Stanley pour la première fois depuis 2013.

Ils en ont fait du chemin depuis qu'ils ont eu besoin de sept rencontres pour venir à bout des Maple Leafs de Toronto au premier tour éliminatoire dans l'Association de l'Est. Après s'être retrouvés en déficit de 2-1 face aux Blue Jackets de Columbus dans la série quatre de sept du deuxième tour dans l'Est, les Bruins les ont éliminés en six matchs pour ensuite y aller du balayage aux dépens de la Caroline.
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« Je pense que nous sommes en train de réaliser ce que ça prend pour gagner, a indiqué le défenseur des Bruins Torey Krug. Peut-être que dans cette première série [contre Toronto], nous avions essayé d'en faire trop parce que nous nous sentions obligés de marquer beaucoup de buts contre leur offensive très puissante. Et nous avons fini par comprendre que la meilleure façon d'y arriver, c'était de placer le disque derrière leurs défenseurs et de faire le boulot, de travailler fort pour obtenir des buts et travailler fort pour passer du temps dans leur zone. »
Voici les cinq principales raisons qui permettent d'expliquer pourquoi les Bruins sont passés en grande finale :
1. Tuukka Rask
Tout ce que vous avez à faire pour bien évaluer dans quelle mesure le gardien Tuukka Rask a été utile aux Bruins dans ces séries éliminatoires de la Coupe Stanley, c'est de regarder son taux d'arrêts : ,942.
Il a connu sa meilleure série du printemps face aux Hurricanes, avec un taux d'arrêts de ,956. Quand la Caroline a tout donné pour essayer de revenir dans la série durant la première période du troisième affrontement, Rask a bloqué chacun des 20 tirs qui se sont rendus jusqu'à lui.
Certains diront qu'il était « dans la zone » en finale d'association, mais on avait le sentiment que c'était plus que ça encore.

BOS@CAR, #3: Rask se dresse en début de match

« Je me sens bien depuis plusieurs mois, a-t-il dit. C'est comme ça quand tu vois bien la rondelle, quand tu te sens à l'aise. C'est une question de synchronisme, de patience et tout ça. Et je pense que ça aide quand tu as de l'expérience. … D'habitude, la façon dont je veux jouer, c'est de jouer avec calme, d'avoir l'air d'une grosse cible et, même lors des chances de marquer dangereuses, donner l'impression que c'est facile à arrêter. »
Les Bruins apprécient les efforts consentis par leur gardien pour réparer leurs erreurs et afficher un niveau élevé de fiabilité.
« Son niveau de concentration a été remarquable, a affirmé l'entraîneur des Bruins Bruce Cassidy. Il a été excellent. Il n'a pas vraiment connu de mauvais match. »
2. Unités spéciales
À ses deux derniers matchs contre Columbus, le jeu de puissance des Bruins a été blanchi en trois occasions au total. Peut-être s'en gardait-il pour la série contre les Hurricanes.
Au cours d'une séquence couronnée par une soirée de 2-en-3 lors du quatrième match, l'attaque massive des Bruins a inscrit sept buts en 15 occasions (47 pour cent) contre la Caroline. Boston affiche le meilleur avantage numérique des présentes séries avec un taux de succès de 34 pour cent (17-en-50).

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Ne voulant pas être en reste, le désavantage numérique des Bruins a écoulé 13 pénalités sur un total de 14 contre la Caroline, y allant d'une soirée de 2-en-2 à l'occasion du quatrième affrontement. Le défenseur des Bruins Matt Grzelcyk a été puni pour avoir fait trébucher à 1:18 de la première période lors du quatrième match, un jeu qui aurait pu donner l'erre d'aller aux Hurricanes. Les Bruins les ont toutefois limités à un tir au but et ils se sont assurés que le jeu de puissance de la Caroline ne fasse pas la différence dans la série.
3. Menotter les défenseurs de la Caroline
À leurs 11 premiers matchs éliminatoires, les Hurricanes ont vu leurs défenseurs récolter 30 points (quatre buts, 26 passes). Contre Boston, Justin Faulk a amassé deux aides et Calvin de Haan a inscrit le seul filet de la Caroline dans le troisième match. Et c'est tout. Trois petits points.
« C'est une équipe qui cherche à remettre la rondelle à la ligne bleue en zone offensive. Leurs défenseurs représentent un élément-clé de leur attaque, a souligné Cassidy. Alors quand la rondelle remontait vers la ligne bleue, nous avons vraiment trouvé une façon de couvrir leurs trois attaquants, d'essayer de bloquer des tirs et de dégager le chemin pour que Tuukka puisse voir la rondelle. J'ai trouvé que nous avons bien réussi, la plupart du temps. »
Les Bruins ont bloqué 23 tirs durant le quatrième match, et 60 au total durant la série.
4. Production offensive équilibrée
Quand les Bruins cherchaient à produire quelque chose à l'attaque durant la deuxième période du troisième match, Chris Wagner a marqué son deuxième but des séries à la suite d'une excellente présence sur la glace du quatrième trio de Boston. Les Bruins se sont habitués à voir tout le monde dans leur alignement produire - 19 joueurs ont trouvé le fond du filet dans ces séries - et les Hurricanes n'ont pas été en mesure de répliquer à la belle profondeur affichée par Boston.

BOS@CAR, #3: Wagner ouvre la marque en 2e période

Douze joueurs ont marqué pour Boston contre la Caroline, groupe dont le chef de file a été Patrice Bergeron avec trois filets.
5. Survivre sans Chara
Zdeno Chara est le capitaine et l'épine dorsale en défensive du club depuis 2007, et il a pris la deuxième place chez les Bruins au chapitre du temps de glace (22:32). Perdre ses services en raison d'une blessure dont la nature n'a pas été divulguée a représenté tout un défi pour la brigade défensive de Boston, mais au lieu de paniquer, les Bruins ont limité la Caroline à 24 tirs au filet et aidé Rask à obtenir un blanchissage.
« Nous en parlons parce que nous avons des joueurs qui sont absents… Nous n'avons pas besoin de superhéros derrière, a dit Krug. Il s'agit de bien jouer, de jouer du hockey solide et nos systèmes vont faire en sorte que nous allons éventuellement gagner. Nous avons un excellent gardien qui assure nos arrières, qui nous donne beaucoup de confiance, alors… pas de superhéros, juste de bons jeux solides, et ça nous suffit. »