L'attaquant de 34 ans, qui doit encore écouler trois saisons à son contrat de six ans d'une valeur annuelle moyenne de 6 millions $, s'est adressé aux médias de Vancouver, mercredi, pour la première fois depuis qu'il a affirmé au site web suédois hockeysveridge.se, en mai, qu'il ne ressent « pas la même confiance de la part de Green » que des entraîneurs précédents. Il avait également exprimé ses inquiétudes quant à son rôle et au peu d'occasions qu'il obtient en attaque.
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« Je pense que ç'a pris des proportions démesurées, je ne voulais pas manquer de respect à l'entraîneur, a mentionné Eriksson. Tout ce que j'ai fait, c'est être honnête. Travis et moi en avons parlé et je pense que nous sommes sur la même longueur d'onde. »
Eriksson a obtenu 63 points (30 buts, 33 passes) en 82 matchs avec les Bruins de Boston en 2015-16, mais il cumule 76 points (32 filets, 44 aides) en 196 parties depuis qu'il a signé son contrat avec les Canucks, le 1er juillet 2016. Il a été retranché au mois de mars pour la première fois de sa carrière et a conclu la saison avec 29 points (11 filets, 18 mentions d'aide) en 81 parties.
« J'ai beaucoup de respect pour Travis et je pense qu'il est un bon entraîneur, a souligné Eriksson. Ils m'ont simplement posé une question à propos de ma production en Suède, où j'ai battu un record, et j'ai simplement tenté d'être honnête dans ma réponse en disant que c'est différent à Vancouver. Ç'a pris des proportions exagérées. »
Eriksson a vu son rôle en attaque diminuer depuis qu'il est débarqué à Vancouver, ayant plus de responsabilités en infériorité numérique et pour contenir les meilleurs trios adverses. Il a moins d'occasions de se faire valoir sur la première unité du jeu de puissance et sur les deux premiers trios. Après avoir passé en moyenne 2:38 par match avec l'avantage d'un homme à sa première saison à Vancouver, Eriksson a joué 1:16 la saison dernière, prenant le 13e rang à ce chapitre chez les attaquants.
Avec l'arrivée des vétérans à l'attaque J.T. Miller et Micheal Ferland, il y a lieu de croire qu'Eriksson obtiendra encore moins d'occasions de jouer sur le top-6.