Loui Eriksson 9.11

VANCOUVER- Loui Eriksson a déclaré qu'il ne voulait pas manquer de respect à Travis Green avec ses propos durant la saison morte selon lesquels tout n'est pas au beau fixe entre lui et l'entraîneur des Canucks de Vancouver.

L'attaquant de 34 ans, qui doit encore écouler trois saisons à son contrat de six ans d'une valeur annuelle moyenne de 6 millions $, s'est adressé aux médias de Vancouver, mercredi, pour la première fois depuis qu'il a affirmé au site web suédois hockeysveridge.se, en mai, qu'il ne ressent « pas la même confiance de la part de Green » que des entraîneurs précédents. Il avait également exprimé ses inquiétudes quant à son rôle et au peu d'occasions qu'il obtient en attaque.
À LIRE AUSSI : Horvat: être nommé capitaine des Canucks serait un «honneur incroyable»
« Je pense que ç'a pris des proportions démesurées, je ne voulais pas manquer de respect à l'entraîneur, a mentionné Eriksson. Tout ce que j'ai fait, c'est être honnête. Travis et moi en avons parlé et je pense que nous sommes sur la même longueur d'onde. »
Eriksson a obtenu 63 points (30 buts, 33 passes) en 82 matchs avec les Bruins de Boston en 2015-16, mais il cumule 76 points (32 filets, 44 aides) en 196 parties depuis qu'il a signé son contrat avec les Canucks, le 1er juillet 2016. Il a été retranché au mois de mars pour la première fois de sa carrière et a conclu la saison avec 29 points (11 filets, 18 mentions d'aide) en 81 parties.
« J'ai beaucoup de respect pour Travis et je pense qu'il est un bon entraîneur, a souligné Eriksson. Ils m'ont simplement posé une question à propos de ma production en Suède, où j'ai battu un record, et j'ai simplement tenté d'être honnête dans ma réponse en disant que c'est différent à Vancouver. Ç'a pris des proportions exagérées. »
Eriksson a vu son rôle en attaque diminuer depuis qu'il est débarqué à Vancouver, ayant plus de responsabilités en infériorité numérique et pour contenir les meilleurs trios adverses. Il a moins d'occasions de se faire valoir sur la première unité du jeu de puissance et sur les deux premiers trios. Après avoir passé en moyenne 2:38 par match avec l'avantage d'un homme à sa première saison à Vancouver, Eriksson a joué 1:16 la saison dernière, prenant le 13e rang à ce chapitre chez les attaquants.
Avec l'arrivée des vétérans à l'attaque J.T. Miller et Micheal Ferland, il y a lieu de croire qu'Eriksson obtiendra encore moins d'occasions de jouer sur le top-6.

« Tout vient avec la confiance également. Si tu te sens bien, tu joueras bien, a-t-il fait valoir. Ça dépend également de ton rôle au sein de l'équipe, de ta place dans la formation et c'est ce que j'essayais d'expliquer. En jouant beaucoup de minutes et en passant du temps sur le jeu de puissance, tu obtiens plus de chances de produire, et j'ai toujours été un bon joueur dans les deux sens de la patinoire. Si je ne produis pas, je peux aider l'équipe d'une façon différente en jouant bien défensivement et en étant un ailier capable de contenir les meilleurs joueurs adverses. »
Eriksson a obtenu 580 points (244 buts, 336 aides) en 921 matchs avec les Stars de Dallas, les Bruins et les Canucks.
« Je ne sais pas ce qui se passe dans les coulisses, mais ça n'a pas fonctionné comme il le faudrait pour moi à Vancouver », a conclu Eriksson.