Le jeu physique semble être un élément clé du plan de match de D.J. Smith et les joueurs y adhèrent. Cela leur permet de récupérer des rondelles en fond de territoire et ainsi installer leur attaque. Une tactique qui semble fonctionner, du moins pour l'instant. Les Sénateurs ont distribué 36 mises en échec contre 23 face aux Sharks.
« Si nous jouons comme ce soir [dimanche], nous avons de bonnes chances de gagner tous les soirs. Nous avons joué de façon intense et structurée et nous avons gagné nos batailles à un contre un. Nous sommes difficiles à affronter lorsqu'on joue de la sorte et les équipes n'aiment pas cela», a ajouté Paul.
Un travail d'équipe
C'est un véritable cliché, mais le mini-réveil offensif des Sénateurs est avant tout un travail collectif. Oui, certains joueurs ont davantage brillé, mais au cours de la série de deux victoires en trois matchs, 14 joueurs différents ont noirci la feuille de pointage et huit de ceux-là ont fait scintiller la lumière rouge.
En plus de Duclair, Paul et Tkachuk, Connor Brown a également bien fait avec une récolte de quatre points en trois matchs. Si les Sénateurs veulent bâtir sur cette courte lancée et continuer à marquer des buts, Smith est conscient que la charge offensive se devra d'être répartie.
« Nous allons avoir besoin de quatre trios si on veut gagner et les gars devront patiner et terminer leurs mises en échec, a expliqué l'entraîneur-chef des Sénateurs à la suite de la victoire des siens face aux Sharks. Nous devons être compétitifs. C'est difficile de jouer dans la LNH, il y a de bonnes équipes. Avec le temps, je pense que c'est le genre de jeu auquel on devra s'attendre. »
Smith espère que la récente hausse de buts marqués par son équipe se fera très bientôt sentir sur l'avantage numérique qui a grandement besoin d'aide. Ottawa siège encore au dernier rang de la Ligue dans ce département avec un maigre taux de réussite de 5,4 pour cent.
Les Sénateurs ont marqué deux petits buts en 37 tentatives sur l'attaque massive. La statistique est encore plus frappante lorsqu'on remarque que les hommes de D.J. Smith ont inscrit plus de buts à court d'un homme (trois) qu'avec l'avantage d'un homme (deux).