« Cale n'a pas besoin de ses jambes, a dit Kadri. Il a sa tête et ses mains. À 50 pour cent de ses capacités, son coup de patin est probablement meilleur que la plupart des joueurs. Il est tellement mature pour son âge, et peu importe s'il est dans son match ou non, il va faire le boulot pour nous. C'est le genre de personne qu'il est. »
Makar est le meneur chez les défenseurs en séries avec 11 points (trois buts, huit passes) et il totalise 42 points (10 buts, 32 aides) en 42 rencontres en carrière en séries, à égalité avec Adam Foote au troisième rang de l'histoire de l'Avalanche/Nordiques de Québec chez les défenseurs, et un point derrière Rob Blake (16-27-43; 68 MJ). Sandis Ozolinsh est premier avec 65 points (18 buts, 47 mentions d'aide) en 82 parties.
« Sa capacité à défendre contre les meilleurs joueurs et son côté robuste se sont beaucoup améliorés depuis sa saison recrue, et ça fait de lui un meilleur joueur offensif, a noté Bednar. Il est plus robuste que ce que les gens pensent et il cadre parfaitement dans notre structure. »
Makar est devenu plus qu'une dynamo offensive depuis qu'il a remporté le trophée Calder à titre de recrue de l'année au terme de la saison 2019-20.
« Je trouve que mon jeu est devenu plus complet partout sur la glace, a souligné Makar. Tout commence en étant plus engagé en zone défensive, et les choses déboulent à partir de là. Quand tu es capable de faire ça et que tu as l'énergie pour te rendre en zone offensive et créer des jeux… C'est ce qui est plaisant. »
Makar a été repêché par l'Avalanche avec le quatrième choix au total en 2017, derrière Nico Hischier (1er, Devils du New Jersey), Nolan Patrick (2e, Flyers de Philadelphie) et Miro Heiskanen (3e, Stars de Dallas). Il est le meneur de sa cuvée de repêchage pour les passes (132) et il est premier parmi les défenseurs avec 180 points en 178 matchs de saison régulière.
« Ce sont ses mains et son talent pour passer et manier la rondelle à cette vitesse qui retenaient vraiment ton attention », s'est remémoré John Williams, du Bureau central de dépistage de la LNH. « Il bougeait la rondelle avec une bonne vision et une bonne mobilité latérale, ce qui est tellement important dans le hockey d'aujourd'hui. Ce n'était pas seulement sa vitesse en ligne droite, mais aussi sa facilité à se créer du temps et de l'espace lorsqu'il en avait peu. Il le faisait extraordinairement bien.
« Je pense que personne ne croyait qu'il allait atteindre ce niveau, mais nous trouvions qu'il était très talentueux et qu'il avait une chance de devenir un très bon joueur. Il faut attribuer beaucoup de mérite à l'Avalanche également, car elle l'a placé dans une position où il pouvait connaître du succès. »