Drury Laviolette split

GREENBURGH, N.Y. – Chris Drury savait qu’il avait devant lui le prochain entraîneur des Rangers de New York lorsqu’il a rencontré Peter Laviolette l’été dernier.

« J’ai été méticuleux, j’ai pris mon temps, j’ai fait tous mes devoirs, et ça adonne que Peter a été la première personne qui était à mon horaire pour un entretien d’embauche », a raconté le directeur général des Rangers. « Et personne ne s’est approché de lui dans ce processus. »

Drury a affirmé le 23 juin dernier, quand les Rangers ont présenté Laviolette comme leur nouvel entraîneur lors d’une conférence de presse, qu’ils « s’étaient déjà entendus sur les objectifs à atteindre et comment y parvenir.

« Le mot le plus important, c’est partenariat. Il faut être sur la même page la majorité du temps. »

Et visiblement, tout le monde était sur la même page cette saison, puisque les Rangers ont remporté le trophée des Présidents. Mardi, les deux hommes de hockey ont répété le même discours lors du point de presse qui a précédé le début de la finale de l’Association de l’Est, que les Panthers de la Floride ont remporté 3-0 pour prendre l’avance dans la série.

« Quand je fais quelque chose, Chris est au courant, et il est très ouvert avec moi aussi, a dit Laviolette. Nous nous voyons presque tous les jours. Nous discutions ensemble quotidiennement. »

Drury a été conquis par Laviolette dès le début. L’entraîneur est arrivé avec un plan, une idée claire de comment il voulait que l’équipe joue et comment faire pour y arriver.

La philosophie de Laviolette épousait celle de Drury.

« ‘Dru’ et moi avons eu beaucoup de conversations à propos de nombreux sujets, que ce soit la façon de jouer, la culture, les systèmes, le vestiaire, les joueurs, a expliqué Laviolette. Nous avons une excellente relation professionnelle depuis ce temps. Ç’a commencé de la sorte lors du processus d’entrevue, et ça se poursuit depuis chaque jour. »

Les deux savaient que ce plan commencerait à l’entraînement, et qu’il faudrait que tous les joueurs l’achètent complètement.

Laviolette a mis le plan en branle dès le premier jour du camp d’entraînement.

Des gradins, Drury a regardé les choses se dérouler, et il a immédiatement perçu des résultats. 

« Dès la première minute du camp, j’ai pu voir les éléments dont nous avions discuté et dans le rythme auquel se déroulait le camp, a raconté Drury. Je pense que les gars ont compris dès le départ que le niveau venait d’être élevé ici, et qu’ils avaient intérêt à être prêts. »

Rien n’a changé depuis.

Laviolette et son personnel d’entraîneurs, dont les adjoints Michael Peca, Phil Housley et Dan Muse, se présentent chaque jour à la patinoire avec un plan en tête, a affirmé Drury. Et ils le mettent en place. 

Les Rangers travaillent pendant les entraînements. Leurs exercices de batailles à un contre un génèrent de la compétition. Les joueurs aiment l’atmosphère compétitive, cette attitude qui prône qu’il faut travailler pour obtenir des résultats. Ils connaissent du succès grâce à ça. Ils ont acheté le plan à 100 pour cent.

« Nos entraînements sont plaisants à regarder, a affirmé Drury. On peut voir nos joueurs exprimer leur joie avec leurs actions, leurs émotions, et la manière dont ils compétitionnent. Je crois que "Lavi" et ses adjoints conçoivent leurs entraînements chaque jour avec un plan en tête, et l’intensité qui est déployée pendant l’entraînement se transpose dans les matchs.

« Si ça ne se produit pas à l’entraînement, ça ne va pas magiquement se produire pendant les matchs. Il s’agit d’un groupe qui est plaisant à regarder à l’entraînement, avec le niveau de compétition et de joie que nous voyons chaque jour. »

Mais encore une fois, rien de tout ça ne surprend Drury, parce que c’est exactement de ça qu’il a discuté avec Laviolette pendant l’entrevue d’embauche l’été dernier.

Les deux hommes se connaissaient déjà, puisque Laviolette a dirigé Drury aux Jeux olympiques 2006 de Turin, et au Championnat du monde de la FIHG en 2004en République tchèque.

Drury devait être le directeur général et Laviolette l’entraîneur des États-Unis au Championnat du monde 2020, mais l’événement a été annulé en raison de la pandémie de COVID-19.

« Quand on commence à travailler avec quelqu’un, les choses changent un peu, et d’une bonne manière, a expliqué Laviolette. Nous passons plus de temps ensemble. Le temps que nous avons passé ensemble auparavant était plus court, pendant un tournoi, et maintenant que nous travaillons ensemble, nous nous voyons chaque jour. Notre relation est très bonne. Elle est ouverte.

« Je suis vraiment un livre ouvert. Je suis d’avis qu’il doit être au courant de ce que je fais. Nous partageons nos pensées et nos informations. Il s’agit d’une très bonne relation. »

Les joueurs peuvent constater que les deux hommes sont sur la même page.

« La majorité du temps, c’est plus perceptible lorsque [le DG et l’entraîneur] ne s’entendent pas, a noté le centre Vincent Trocheck. Mais quand tout le monde est sur la même longueur d’onde, on ne remarque pas grand-chose, les choses fonctionnent tout simplement bien. »

Et c’est ce qui s’est produit toute la saison pour les Rangers. Il n’y a pas eu problème majeur, de changement de plan, ou de modification dans la relation entre le DG et l’entraîneur.

« La ligne de communication est ouverte avec chacun d’entre eux, a assuré le capitaine Jacob Trouba. On peut voir quand tout le monde pousse dans la même direction. C’est ce dont nous avons besoin à ce moment-ci de la saison, et quand tout le monde est sur la même page, ça nous donne de meilleures chances de gagner. Ils ont tous les deux accompli de l’excellent travail cette année. »