Gabriel Landeskog a l’intention de jouer avec l’Avalanche du Colorado la saison prochaine, mais ne sait pas quand ce retour pourrait se produire.
« Entre la mi-septembre et le début du mois d’avril », a lancé le capitaine de l’Avalanche jeudi au cours d’une conférence de presse à Denver.
L’attaquant de 31 ans n’a pas joué au cours des deux dernières saisons en raison d’une blessure au genou.
Landeskog a subi une greffe de cartilage au genou droit le 10 mai 2023, et son absence pour la totalité de la saison suivante a été annoncée. Il avait préalablement subi une intervention au quadriceps au cours des séries éliminatoires 2020 en plus d’être opéré au genou à deux reprises, en mars 2022 puis à nouveau en octobre 2022, ce qui l’a forcé à rater toute la saison 2022-23. Au moment de sa deuxième opération au genou, la durée de son absence devait être de 12 semaines.
« Je me sens très bien physiquement depuis deux mois, sans recul, mineur ou majeur, a dévoilé Landeskog. C’est très positif.
« Sans vouloir trop en dire, la route est longue et parsemée d’obstacles, et si je le savais depuis le début, je ne réalisais pas à quel point ça allait être difficile. C’est surtout difficile quand je rencontre des obstacles, que je subis un recul et que je dois rester à l’extérieur de la glace pendant un mois alors que je pensais pouvoir augmenter le rythme, et c’est pourquoi j’ai répondu à cette question comme je l’ai fait. Ça ne sert à rien que je fixe un échéancier ou que je me serve du 1er juillet comme d’une date limite où je devrai avoir atteint ma forme de match, ou le 1er août pour effectuer des entraînements de patinage intenses, ou quoi que ce soit du genre. Ça ne sert à rien, à part générer de la déception et de la frustration quand ça ne se passe pas comme prévu. »
Landeskog a récolté 22 points (11 buts, 11 passes) en 20 parties pour aider l'Avalanche à remporter la Coupe Stanley pour la troisième fois de son histoire en 2022. Le match no 6 de la finale de la Coupe Stanley 2022, une victoire de 2-1 contre le Lightning de Tampa Bay le 26 juin, est le dernier auquel Landeskog a pris part.
En mars, l’entraîneur de l’Avalanche Jared Bednar a mentionné qu’un retour de Landeskog en séries n’était pas impossible, tout dépendant de la durée du parcours de l’Avalanche. Le Colorado a baissé pavillon en six matchs contre les Stars de Dallas en deuxième ronde de l’Association de l’Ouest.
Landeskog a admis que ne pas avoir été en mesure de jouer en séries éliminatoires avait représenté « une forme de torture lente ».
« À quel point me suis-je approché d’un retour? J’imagine que nous ne le saurons jamais vraiment, a-t-il noté. Mentalement, je me suis senti très près par moments. Je me disais que je pouvais le faire, que je pouvais sauter sur la glace pour quelques présences. Mais je crois que la meilleure décision pour moi était de me concentrer ce que je faisais tout au long des séries. Même si c’était difficile et que je voulais vraiment être sur la glace. Il s’agissait ultimement de la meilleure décision pour ma santé et, à long terme, pour l’organisation. »
Néanmoins, sa présence a eu un impact positif sur l’équipe, a affirmé Bednar.
« Le fait de l’avoir dans l’entourage est bon pour le moral, surtout qu’on sait qu’il travaille pour essayer de revenir, a mentionné Bednar. Les gars voient à quel point il travaille fort à l’extérieur de la glace et au gym, et il saute sur la glace occasionnellement pour travailler sur sa réadaptation. Tout le monde l’encourage, et je pense qu’il est simplement un autre gars qui aide à garder le train sur les rails. »
Landeskog n’a pas joué plus de 54 matchs dans une saison depuis 2018-19, mais il a été productif lorsqu’il a été en santé. Sélectionné avec le deuxième choix au total au repêchage 2011 de la LNH, il a amassé 571 points (248 buts, 323 passes) en 738 matchs, et a inscrit au moins 25 buts à quatre reprises, avec notamment 30 buts en 51 matchs en 2021-22, sa dernière saison sur la glace.
Il a ajouté 67 points (27 buts, 40 passes) en 69 matchs des séries éliminatoires de la Coupe Stanley.
Landeskog a foulé la glace en avril pour plusieurs entraînements au cours de la série de première ronde de l’équipe contre les Jets de Winnipeg. Il portait un survêtement, et effectuait des passes à ses coéquipiers.
« Il s’agit d’un programme, et il y a des étapes qui doivent être franchies, a expliqué Landeskog. Ces étapes ne sont toutefois pas coulées dans le béton, et si les choses vont bien, nous allons suivre le plan établi. Si ça se passe moins bien, nous allons l’ajuster en cours de route. »
