Jon Cooper TBL

RALEIGH, Caroline du Nord - Jon Cooper sait qu'il y aura des questions entourant le Lightning de Tampa Bay durant toute la saison.

Après une saison 2018-19 historique au cours de laquelle le Lightning a égalé le record de la LNH avec 62 victoires en saison régulière (62-16-4) avant d'être balayé par les Blue Jackets de Columbus en première ronde des séries éliminatoires de la Coupe Stanley, l'entraîneur de Tampa Bay peut voir que ses joueurs sont déterminés à oublier la déception et à faire amende honorable cette saison.
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Mais le Lightning ne peut pas se racheter durant la saison régulière. Il peut seulement le faire en connaissant du succès en séries éliminatoires. Et il faut d'abord parvenir à se qualifier pour le tournoi printanier.
« Je pense que nous pouvons passer à autre chose, mais ce sera difficile, car nous allons être questionnés à ce sujet dans chaque point de presse jusqu'à la fin de la saison », a déclaré Cooper après le revers de 2-0 du Lightning face aux Hurricanes de la Caroline, mercredi au PNC Arena. « Dans le vestiaire, les gars mettent les efforts pour tenter de retourner en séries éliminatoires. Nous ne pouvons pas nous racheter pour l'an dernier jusqu'à ce que nous soyons de retour en séries. »
C'est ce qui motive le Lightning, alors que l'équipe tient son camp d'entraînement et se prépare pour le match d'ouverture de la saison régulière, qui aura lieu le 3 octobre au Amalie Arena face aux Panthers de la Floride. Cooper s'attend à ce qu'une participation aux séries soit un défi plus corsé pour toutes les équipes de la très relevée section Atlantique et dans l'Association de l'Est.
Dans une entrevue avec LNH.com, Cooper a discuté de la compétition qui sera féroce, du besoin de passer à autre chose après la saison dernière et de plusieurs autres sujets.
As-tu senti que tes joueurs étaient impatients de se mettre au travail après la fin de la saison dernière et le long été qui s'en est suivi?
« J'ai appris une chose : que tu te rendes jusqu'en Finale ou que tu sois éliminé en première ronde, quand la saison est terminée et qu'une équipe soulève la Coupe Stanley, c'est à ce moment-là que l'été commence pour tout le monde. La différence, cette année, c'est qu'on voit rarement des joueurs revenir plus tôt pour s'entraîner. L'une des raisons est la chaleur à Tampa. C'est un endroit difficile où s'entraîner, et la glace n'est pas de qualité. Mais cette année, une bonne partie de l'équipe et plusieurs espoirs étaient en ville des semaines avant le camp. En voyant ça, c'est facile de dire que les gars sont impatients de recommencer. »

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Combien de temps as-tu pris après la saison pour analyser ce qui n'a pas bien été dans la série contre Columbus? Quand as-tu mis ça de côté pour te concentrer sur la saison à venir?
« Quand notre saison a pris fin, Washington était encore champion en titre de la Coupe Stanley, et ç'a été difficile de regarder les matchs pendant un mois et demi en sachant que nous avions une chance d'aller jusqu'au bout. Quand St. Louis a remporté la Coupe Stanley, c'est à ce moment-là que nous avons pu tourner la page. J'ai fait partie de la file de poignées de main (à la fin d'une Finale) et je veux être du côté des gagnants un jour. J'avais des amis proches et des connaissances au sein de la direction de cette équipe, et j'étais très heureux pour eux.

« Mais quand tu vois l'exaltation sur leur visage, tu comprends pourquoi tu es dans le monde du hockey. À ce moment-là, comme les joueurs, tu as hâte de te remettre au travail et de commencer la saison. »
As-tu appris quelque chose sur toi-même dans ce revers contre les Blue Jackets?
« Tu apprends quelque chose après chaque année. Mais nous entendons seulement parler du fait que nous n'avons pas gagné en séries éliminatoires et de la façon dont nous avons été éliminés. Mais à quelques reprises durant l'été, j'ai repensé à la saison et je me suis dit que nous avions tout de même gagné 62 matchs durant l'année. Par conséquent, nous avons fait quelque chose de bien. Tout a bien été au bon moment pour Columbus et tout a mal été au pire moment pour nous, mais ils ont mérité cette victoire. Tu dois simplement te rappeler de l'importance du sentiment d'urgence en séries. Il ne faut rien tenir pour acquis. »
Dans la section Atlantique, les Panthers de la Floride semblent s'être améliorés durant l'entre-saison. Avec plusieurs équipes déjà dominantes dans cette section, est-ce que ce sera encore plus difficile de se qualifier pour les séries?
« Ce n'est pas seulement dans notre section, mais dans toute notre association également. Regardez autour de l'Association de l'Est. Toutes les équipes se sont améliorées. C'est un peu différent de ce qui s'est produit dans l'Ouest. Plusieurs équipes vont élever leur jeu d'un cran, et nous devrons faire la même chose. »
Qu'est-ce qui te rend le plus fébrile à propos de ton équipe à l'approche de la nouvelle saison?
« Ils forment un bon groupe de joueurs à diriger et je trouve que nous avons une chance de gagner chaque match. Avec (le gardien Andrei) Vasilevskiy derrière l'équipe, nous avons toujours une chance. Nous comptons sur des joueurs exceptionnels et comme je l'ai dit, c'est une équipe plaisante à diriger et je suis fier d'en faire partie. »
Tu as une relation avec Pat Maroon qui remonte aux années où tu l'as dirigé dans les rangs juniors au sein de la Ligue de hockey nord-américaine (NAHL) avec Texarkana et St. Louis. Est-ce que le fait qu'il soit champion avec les Blues de St. Louis et qu'il sache ce que ça prend pour gagner a fait en sorte que vous avez voulu le mettre sous contrat?
« Je ne peux pas vous dire que nous savions que nous allions mettre la main sur Pat Maroon en juin ou en juillet. Je ne dis pas que c'est la raison pour laquelle nous l'avons mis sous contrat, mais je pense que la plupart des équipes qui ont gagné au cours des 25 dernières années misaient sur un ancien champion de la Coupe Stanley dans leurs rangs. Je ne dis pas que ces joueurs sont la raison pour laquelle leur équipe a gagné, mais c'est bien de compter sur des gars qui ont de l'expérience et sur quelqu'un de son gabarit (6 pieds 3 pouces, 225 livres) et de son talent. Sa robustesse est un élément qui nous manquait un peu, donc il cadrait avec nos besoins à la fin de l'été. »

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