CBJSad507

Les Blue Jackets de Columbus ont atteint le deuxième tour des séries éliminatoires de la Coupe Stanley pour la première fois de l'histoire de l'organisation, mais ont laissé filer la chance de connaître encore plus de succès en étant éliminés en six matchs contre les Bruins de Boston en deuxième ronde de l'Association de l'Est.

Les Blue Jackets ont balayé le Lightning de Tampa Bay en quatre parties au premier tour.
À LIRE AUSSI: Les Blue Jackets se voyaient partis pour la gloire | L'avenir de Bobrovsky et Panarin à Columbus au centre des préoccupations | Les gros canons des Bruins leur ont permis de remporter la série
Vaincre les gagnants du trophée des Présidents a été considéré comme un exploit majeur, mais après avoir pris les devants 2-1 dans leur série contre les Bruins, les Blue Jackets ont perdu leurs trois derniers matchs, dont le match no 6 par la marque de 3-0 au Nationwide Arena lundi.
« C'est décevant pour nous tous, a admis le directeur général des Blue Jackets Jarmo Kekalainen. Nous avons probablement affronté les deux meilleures équipes de la ligue en saison régulière au cours des deux premières rondes, et nous n'avons pas été en mesure de battre Boston. Ils forment une excellente équipe. Ils méritaient de gagner. »
Voici cinq raisons qui expliquent l'élimination des Blue Jackets :

  1. Laisser filer l'avance

Pour une deuxième saison de suite, les Blue Jackets ont eu la chance de prendre les devants 3-1 dans leur série à domicile, mais se sont inclinés par le pointage de 4-1 dans le match no 4 et ne s'en sont jamais remis. En première ronde du tournoi printanier 2018, ils avaient les Capitals de Washington dans les câbles après avoir remporté les deux premiers duels sur la route, mais ils ont encaissé quatre revers de suite pour perdre la série. Cette saison, après un gain de 2-1 contre les Bruins dans le match no 3, les Blue Jackets n'ont pas eu l'avance une seule fois au cours des trois derniers matchs.
« Je n'écouterai pas cette "connerie" au sujet d'un accomplissement de notre part, a indiqué l'entraîneur des Blue Jackets John Tortorella. Nous avons atteint la deuxième ronde. Je ne veux rien entendre. »
Columbus montre un dossier de 1-5 au cours de son histoire dans les matchs où l'équipe fait face à l'élimination, et de 0-3 dans les matchs no 5. Ils ont disputé un match no 6 à trois reprises, tous au Nationwide Arena, sans signer la victoire.

  1. Les meilleurs n'ont pas été les meilleurs

Artemi Panarin a mené les Blue Jackets avec six points (trois buts, trois passes) en six matchs contre les Bruins, mais il n'a obtenu qu'une mention d'aide dans les deux dernières parties. Matt Duchene a touché la cible en deuxième période de prolongation dans le match no 2 pour créer l'égalité dans la série et a inscrit le but gagnant dans le match no 3, mais il a été limité à une passe dans les trois dernières rencontres.

BOS@CBJ, #4: Panarin s'empare du disque et compte

Cam Atkinson (41 buts), Josh Anderson (27), Oliver Bjorkstrand (23) et Nick Foligno (17) ont fait vibrer les cordages 108 fois à eux quatre au cours de la saison régulière, mais ont inscrit un total combiné de zéro but sur 66 lancers contre les Bruins.
« J'aurais de toute évidence pu être meilleur », a reconnu Atkinson, qui a amassé quatre passes dans la série. « J'ai la sensation d'avoir tout donné, mais ce ne fut pas suffisant. »

  1. Aucune puissance

Les Blue Jackets ont marqué trois fois sur leurs 11 premiers jeux de puissance contre les Bruins. Boston a apporté des ajustements en faisant preuve de plus d'agressivité en infériorité numérique, le gardien Tuukka Rask a réalisé les arrêts importants et Columbus a été tenu en échec à ses 10 dernières occasions, incluant au cours des quatre chances obtenues dans le match no 6, pour conclure la série avec un rendement de 3-en-21 (14,3 pour cent).
« C'est ce qui a fait la différence, a indiqué Foligno. Nous avons aussi obtenu des chances. Nous n'en avons simplement pas profité. Ça fait mal, puisque j'ai vraiment aimé la manière dont notre avantage numérique a joué. »

  1. Manque de profondeur et d'expérience

Lorsque les Bruins ont eu besoin d'une étincelle pour revenir dans la série, ils ont inséré dans la formation le vétéran attaquant de 35 ans David Backes dans le match no 4 après que ce dernier eut été retranché au cours des trois premiers matchs. Backes a récolté trois points (un but, deux passes) au cours des trois derniers matchs de la série.

BOS@CBJ, #6: Backes complète le jeu de Krug

Les Blue Jackets ont riposté avec Alexandre Texier, un attaquant français de 19 ans qui évoluait en Amérique du Nord depuis moins de cinq semaines. Il a connu une très bonne série contre le Lightning avec trois points (deux buts, une passe) en quatre parties, mais il a été pris de court par le jeu physique des Bruins et a été blanchi en quatre matchs.
Texier est voué à un brillant avenir, mais les Blue Jackets ne devraient pas avoir à se tourner vers lui pour relancer l'équipe. Ryan Dzingel et Alex Wennberg en ont toutefois fait trop peu pour compenser la perte de Riley Nash dans les trois dernières rencontres, lui qui souffrait d'une blessure dont la nature n'a pas été divulguée.
Tortorella avait si peu confiance en sa profondeur qu'il a préféré utiliser sept défenseurs et 11 attaquants dans le match no 5.

  1. L'apprentissage se poursuit

Les Blue Jackets se sont éloignés de leur plan de match trop souvent et ont tenté des jeux individuels plutôt que de travailler ensemble. La force de cette équipe est d'utiliser son échec-avant afin de créer des chances de marquer. Lorsque les chances ne se sont pas présentées, les Blue Jackets sont devenus impatients et se sont mis à jouer un style est-ouest, plutôt que le style plus direct préconisé par Tortorella.
« Lorsque nous attaquons, tout part de là, a reconnu Foligno. Ce fut toujours la recette de notre succès. Ce n'est pas un secret pour personne. »