Stu Barnes sabres 5.19

Stu Barnes est impatient de voir l'impact qu'aura la LNH dans le Nord-Ouest Pacifique.

L'ancien attaquant de la LNH connaît bien l'État de Washington. Il a joué deux saisons avec Tri-City, dans la Ligue de hockey de l'Ouest (WHL) à Kennewick, à environ quatre heures au sud-est de Seattle, et il est désormais copropriétaire de l'équipe, donc Barnes était très heureux d'être nommé dépisteur professionnel pour l'équipe d'expansion de Seattle, le 25 septembre.

De passage à Seattle pour le travail au mois de janvier, Barnes s'est dit impressionné par ce qu'il a vu.

« L'engouement dans la ville était exceptionnel », a dit Barnes, qui a récolté 597 points (261 buts, 336 passes) en 1136 matchs répartis sur 16 saisons dans la LNH. « C'était génial de voir tout ce qui se déroule dans le nouvel aréna et autour. Il y avait beaucoup de fébrilité dans l'air.

« L'organisation a fait du bon travail pour prendre de l'expansion et se développer, et il y a plusieurs bonnes personnes d'impliquées. J'espère qu'un jour, lorsque la pandémie de la COVID-19 sera terminée, tout le monde aura la chance de vivre cette expérience et de voir à quel point il s'agit d'une grande organisation. »

La saison de la LNH a été mise en pause, le 12 mars, en raison des inquiétudes entourant le coronavirus, mais le travail pour que l'équipe de Seattle soit prête à entamer sa saison inaugurale en 2021-22 se poursuit.

Voici cinq questions avec… Stu Barnes :

Qu'est-ce qui a fait en sorte que tu as accepté le poste de dépisteur avec Seattle?

« Je pense que dans le monde du hockey, il y a toujours des changements. Quand l'idée d'une équipe d'expansion à Seattle a fait surface, j'étais très fébrile. J'ai des liens avec cette région. Mon épouse est native de cet endroit, et nous avons parfois habité là durant l'entre-saison. Je savais à quel point c'est une belle ville. Puis, tu entends des noms comme celui [du directeur général] Ron Francis et [du DG adjoint] Ricky Olczyk et tu réalises que c'est un projet qui sera bien mené avec plusieurs bonnes personnes impliquées. J'étais très heureux d'avoir la chance de me joindre à eux et j'ai été en mesure de rencontrer de bonnes personnes au sein de l'organisation jusqu'ici. »

À quoi ressemblaient tes journées de travail avant la pause dans la LNH et à quoi ressemblent-elles aujourd'hui?

« Je ne veux pas dire que nos tâches étaient limitées cette année, mais c'était plutôt modéré. Nous avions six ou sept personnes réparties dans différentes villes de la LNH et nous analysions les équipes qui étaient en visite. J'étais responsable de Dallas et je prenais des notes sur toutes les équipes qui venaient là-bas. Je me suis également rendu à Austin et à San Antonio pour voir à l'œuvre les concessions de la Ligue américaine de hockey (LAH). J'allais là-bas pour voir des matchs, et comme n'importe quel dépisteur, je récoltais le plus d'information possible pour commencer à mettre sur pied une base de données.

« L'organisation a fait du bon travail pour garder tout le monde engagé durant la pause. Il y a des vidéoconférences chaque semaine au sein de l'organisation. Nous regardons des vidéos entre dépisteurs pour renforcer une opinion à propos d'un joueur et confirmer des éléments de son jeu que nous avons vus. C'est le genre de tâches que nous accomplissons. Mais c'est plutôt calme pour le moment. »

Tu étais à Buffalo pour les célébrations du 50e anniversaire des Sabres à l'automne. À quel point est-ce que ç'a été plaisant pour toi de retourner là-bas?

« J'ai reçu un appel durant l'été pour prendre part à la soirée d'ouverture, qui réunissait tous les capitaines des 50 années d'existence de l'équipe, et ils ont également organisé une réunion de l'édition 1999, donc j'ai participé à ça également. C'était génial et l'organisation a fait du très bon travail. C'est toujours plaisant de participer à ces événements et de revoir des visages que tu connais bien. La soirée des capitaines a été exceptionnelle, car il y avait plusieurs grands joueurs de l'organisation. J'avais pu rencontrer d'anciens capitaines de l'équipe auparavant, mais j'ai eu la chance d'apprendre à les connaître encore plus. Et les partisans ont été géniaux. Le soutien est énorme. J'ai joué à Buffalo durant quatre ans et j'ai adoré mon passage là-bas. J'ai aimé la ville et l'organisation, et ç'a été plaisant d'en faire partie. »

L'aréna de Spruce Grove, ta ville natale en Alberta, a été renommé Stu Barnes Arena en 2009. Que représente cet honneur pour toi?

« C'est quelque chose à quoi je ne m'attendais pas, mais c'était vraiment génial. J'aime la ville où j'ai grandi. Nous habitions à 15 minutes du [Rexall Place] à Edmonton, quand les Oilers remportaient la Coupe Stanley régulièrement dans les années 1980. Quand l'idée de donner mon nom à l'aréna a fait surface, j'étais très fébrile. La patinoire est rattachée au Grant Fuhr Arena, donc ç'a été un honneur énorme pour moi en tant que natif de Spruce Grove. Voir mon nom être lié à un grand joueur comme lui est incroyable. »

Tu as connu de bonnes saisons avec les Stars de Dallas et tu as occupé le rôle d'entraîneur adjoint avec eux il y a quelques années. Qu'est-ce que cette ville représente pour toi? Possèdes-tu encore un des chandails ornés de la phrase We're not booing, we're Stu-ing qui ont été fabriqués lorsque tu jouais là-bas?

« C'est drôle, car quand j'ai quitté Buffalo, je voulais vraiment y demeurer, mais comme vous le savez, j'ai été échangé. Je suis arrivé à Dallas en 2003 et tout à coup, ça fait déjà 17 ans que je suis ici. J'ai eu beaucoup de plaisir à jouer et à diriger là-bas. Mes enfants y ont grandi et ils sont comme à la maison ici. Nous avons adoré notre passage ici.

« J'ai probablement encore un de ces chandails quelque part. Je sais que ma fille en a déjà eu un. Je devrai faire un grand ménage et fouiller pour en trouver un éventuellement. En fait, ce serait peut-être le bon moment de le faire et de mettre la main sur de beaux souvenirs. »