La capacité de Babcock d'adapter ses stratégies au groupe de joueur qu'il a sous la main est peut-être son plus grand atout. Il l'a démontré en élaborant des plans qui ont sied à merveille aux joueurs vedettes de l'équipe canadienne au cours des deux derniers JO.
« Babcock a prouvé qu'il peut rallier un groupe de joueurs vedettes et les fondre dans une équipe pour un tournoi international de courte durée, peu importe les circonstances », mentionne Nick Cotsonika, chroniqueur à NHL.com. « Il l'a fait sur une petite surface de la LNH aux Jeux de Vancouver en 2010 et il l'a fait sur une grande surface quatre ans plus tard aux Jeux de Sotchi. Il a le souci du détail. Il a un plan. Il a le respect des joueurs. »
Le tournoi de la Coupe du monde de hockey 2016, qui va se dérouler du 17 septembre au 1er octobre, sera disputé au Air Canada Centre de Toronto, une surface de jeu de la LNH, et selon les règlements de la LNH. Un autre facteur positif pour Babcock, c'est la bonne relation qu'il a avec les joueurs.
« Aucun n'est mieux outillé que lui pour composer avec ce type de compétition, a opiné Arpon Basu, directeur de la rédaction de LNH.com, qui est la mouture francophone de NHL.com. Babcock a de plus l'avantage de compter sur le retour de 14 joueurs des Jeux olympiques de Sotchi, ce qui lui permet peut-être de peaufiner ses patrons de jeu. »
Babcock s'est entouré des meilleurs entraîneurs disponibles, ayant essentiellement monté sa propre équipe d'étoiles. Joel Quenneville des Blackhawks de Chicago et Claude Julien des Bruins de Boston sont des gagnants de la Coupe Stanley. Il y a de plus l'actuel lauréat du trophée Jack Adams, Barry Trotz des Capitals de Washington, et Bill Peters des Hurricanes de la Caroline.
Tortorella d'Équipe États-Unis, qui s'est retrouvé à la barre des Blue Jackets de Columbus au cours de la saison 2015-16, a également gagné la Coupe Stanley (Lightning de Tampa Bay en 2004), mais ça s'est moins bien passé pour lui par après derrière les bancs des Rangers de New York et des Canucks de Vancouver.
McLellan d'Équipe Amérique du Nord, entraîneur des Oilers d'Edmonton, possède la réputation d'être très bon avec les jeunes joueurs. Ce sera assurément un atout pour une équipe formée de joueurs âgés de 23 ans et moins en provenance du Canada et des États-Unis.
Les autres entraîneurs sont Ralph Krueger (Europe), Lauri Marjamaki (Finlande), Rikard Gronborg (Suède), Oleg Znarok (Russie) et Josef Jandac (République tchèque).
Résultats du scrutin:
ÉQUIPE CANADA - 56 points (7 votes de première place)
ÉQUIPE ÉTATS-UNIS - 37 points
ÉQUIPE AMÉRIQUE DU NORD - 37 points
ÉQUIPE EUROPE - 29 points
ÉQUIPE SUÈDE - 25 points
ÉQUIPE FINLANDE - 18 points
ÉQUIPE RUSSIE - 15 points
ÉQUIPE RÉPUBLIQUE TCHÈQUE - 8 points