Lehner et Johnson ont connu des campagnes difficiles à Buffalo : les Sabres ont accordé le troisième plus haut total de buts (280) et ont donné en moyenne 31,2 tirs par match la saison dernière.
Les deux hommes n'ont peut-être pas été les plus dominants, avouons-le, mais cela indique aussi un problème à la ligne bleue. Jusqu'ici, aucun changement n'a été fait à cet égard si on exclut la sélection de Dahlin au dernier repêchage. Le jeune arrière aidera certainement, mais Hutton risque de ne pas chômer.
Dahlin aura-t-il un impact immédiat?
La réponse est oui, mais il faut s'attendre à une certaine période d'adaptation parce que le jeune homme de 18 ans changera complètement de vie, de calibre et de style de jeu. Il n'a jamais semblé dérangé lorsqu'il a joué sur une patinoire de dimension nord-américaine lors des tournois internationaux, mais la LNH est un autre défi.
Il saura le relever sans aucun doute. Est-ce que ça prendra 10, 20 ou 50 matchs? Seul l'avenir nous le dira. Botterill doit espérer que Dahlin ait rapidement un impact important pour ainsi offrir à Housley un trio de défenseurs fort intéressant en Rasmus Ristolainen, Marco Scandella et Dahlin.
Le dernier défenseur à avoir été repêché au tout premier rang est Aaron Ekblad des Panthers de la Floride en 2014. À sa première saison, le Canadien avait récolté 12 buts et 27 aides en 81 rencontres. Une production similaire serait un objectif réaliste pour Dahlin et les Sabres en seraient pleinement satisfaits. La sensation suédoise a tout de même le potentiel de faire encore mieux...
Skinner est-il la solution à la gauche de Eichel?
Qu'il soit la solution ou non, c'est lui qui sera sur le premier trio. Et si jamais le nouveau duo ne fonctionne pas, Sheary sera toujours une bonne solution de rechange, signe que les Sabres ont vraiment amélioré le flanc gauche.
On ne sait jamais vraiment à quoi s'attendre de Skinner, qui a inscrit 24 buts l'an dernier après en avoir amassé 37 en 2016-17, mais il a démontré par le passé qu'il avait le potentiel offensif nécessaire pour s'établir sur un premier trio. L'occasion est belle avec Eichel, lui qui a dominé pour les buts - à égalité avec Sam Reinhart avec 25 - les passes et les points l'an dernier.
La présence de Sheary offre aussi une bonne latitude à Housley, qui a l'habitude de faire avec les moyens du bord.
Sheary a disputé la majeure partie de ses deux dernières saisons en compagnie de Sidney Crosby à Pittsburgh et a amassé 18 buts et 12 aides en 79 matchs la saison dernière. Il avait particulièrement été dominant en 2016-17 avec une récolte de 23 buts et 30 aides en 61 rencontres.