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Le joueur de centre Antoine Vermette prévoyait que son temps à titre de membre des Coyotes de l'Arizona se termine un jour, mais il ne s'attendait pas à ce que la fin arrive si rapidement.

Les Coyotes ont soumis l'attaquant québécois au ballottage lundi afin de procéder au rachat de la dernière année de son contrat, son salaire comptant pour 3,75 millions $ sur la masse salariale.

« C'était une surprise, c'est déstabilisant, a dit Vermette dans une entrevue à RDS. Ç'a changé rapidement, évidemment.

« Par contre, je mentirais [si je disais], étant donné le changement de direction et le virage jeunesse qui s'est entamé l'année dernière, et comme les meilleurs espoirs [en Arizona] sont des joueurs de centre, que je ne m'attendais pas à ça. »

Vermette, 34 ans, a récolté 17 buts et 21 aides en 76 matchs la saison dernière avec les Coyotes, affichant un taux de réussite de 55,8 pour cent dans le cercle des mises en jeu. Il s'agissait du deuxième séjour de Vermette en Arizona, lui qui a remporté la Coupe Stanley avec les Blackhawks de Chicago après y avoir été échangé par les Coyotes le 28 février 2015. Il s'est ensuite joint aux Coyotes de nouveau en signant un contrat de deux ans le 1er juillet 2015.

Le directeur général des Coyotes John Chayka a indiqué lundi que l'équipe avait pris « une décision difficile » afin de donner à ses jeunes attaquants espoirs, notamment Dylan Strome et Christian Dvorak, l'opportunité de décrocher un poste dans la LNH.

« Antoine est quelqu'un qui possède beaucoup de classe et nous le remercions pour tout ce qu'il a fait sur la glace et hors de celle-ci pour l'organisation des Coyotes de l'Arizona, a déclaré Chayka dans un communiqué. Nous lui souhaitons la meilleure des chances pour l'avenir. »

Malgré le rachat de son contrat, Vermette ne semble ressentir aucune amertume envers les dirigeants des Coyotes.

« C'est comme ça. J'en ai discuté avec eux, ils m'ont dit que c'était une décision d'affaires. Ce n'était pas en lien avec mon rendement sur la glace. Ils voulaient faire de la place pour les jeunes et se donner plus de flexibilité sur ces choses. Ça fait partie de la "game", il faut le dire.

« Je voyais les choses se présenter. Ça allait amener à une fin bientôt, je ne savais pas dans quelles circonstances, mais je n'anticipais pas cela. »

Le vétéran attaquant est désormais joueur autonome sans compensation et pourra s'entendre avec n'importe quelle équipe de la LNH, sauf l'Arizona.

« Je n'ai pas de contraintes dans les 29 autres équipes, a noté Vermette. Bien entendu, c'est un privilège pour un joueur de jouer dans la Ligue nationale. J'ai eu de la chance de jouer pendant de longues années, j'ai encore de bonnes années en moi. Je vais voir ce qui va se présenter, puis on va prendre une décision en conséquence. »

En 910 matchs dans la LNH avec les Sénateurs d'Ottawa, les Blue Jackets de Columbus, les Coyotes et les Blackhawks, Vermette a inscrit 211 buts et 471 points.

Le natif de Saint-Agapit, au Québec, n'a pas voulu exclure la possibilité qu'il s'entende avec les Canadiens de Montréal.

« Oui, c'est possible, ce ne sera pas de refus », a-t-il lancé.

Pour l'instant, Vermette va se donner du temps pour digérer la nouvelle et discuter de ses options avec sa famille et son agent.

« Il faut bien que mon agent fasse quelque chose, a dit Vermette à la blague. Je discute déjà avec des équipes qui ont démontré l'intérêt. On va laisser aller le processus et on prendra une décision en temps et lieu. »