Aube-Kubel-badge-Lepage

TAMPA- L'Avalanche du Colorado venait à peine de recevoir la Coupe Stanley des mains du commissaire adjoint Bill Daly que Nicolas Aubé-Kubel commettait une gaffe dont il risque de se souvenir toute sa vie.

À LIRE AUSSI : L'Avalanche détrône le Lightning | Un triomphe pour le clan Girard | Après la déception, l'euphorie pour MacKinnon
En rejoignant ses coéquipiers avec la Coupe Stanley dans les mains pour la traditionnelle photo d'équipe, l'attaquant québécois a trébuché et solidement endommagé le bas du précieux trophée. Ça ne l'a pas empêché d'afficher un large sourire sur le cliché qui traversera les années.

« Le stress montait tout le match », a-t-il lancé, quelques instants après le triomphe des siens. « […] J'étais plus stressé que quand je suis sur la glace. Quand tu es dans le match, tu peux faire quelque chose pour aider, mais dans le vestiaire, tu peux juste crier.
« C'était vraiment dur de ne pas être en uniforme pour le match, mais j'ai le même sourire que les gars qui sont sur la glace en ce moment. »
Avec raison. Pas plus tard qu'en novembre, les Flyers de Philadelphie soumettaient son nom au ballottage, et il se retrouvait devant un avenir incertain. Huit mois plus tard, il a disputé 14 des 20 matchs éliminatoires de l'Avalanche - dont deux en finale face au Lightning de Tampa Bay - et son nom sera gravé à jamais sur le Saint-Graal.
« Ce n'était pas le plus le fun(de sauter mon tour), mais ça fait partie de la game, a-t-il relativisé. L'équipe a tellement bien joué, je n'ai pas pu faire grand-chose. Les gars méritaient autant d'être sur la glace. »