La Classique hivernale Bridgestone 2018 de la LNH entre les Sabres et les Rangers de New York au Citi Field de New York, lundi (13 h HE, TVAS, SN, CBC, NHL.TV), sera sa cinquième rencontre à l'extérieur au sein de quatre équipes.
Il a pris part à la Classique héritage Tim Hortons 2011 dans l'uniforme des Canadiens de Montréal au stade McMahon de Calgary. Il a disputé deux matchs de la Série des stades Coors Light avec les Rangers au Yankee Stadium en 2014. Il a également participé à la Classique héritage 2016 avec les Oilers d'Edmonton au Investors Group Field de Winnipeg.
Pouliot s'est retrouvé du côté des gagnants dans ses trois derniers matchs et il totalise trois points - un but, deux passes.
L'ailier Thomas Vanek des Canucks de Vancouver est le seul autre joueur de la LNH ayant participé à au moins quatre matchs à l'extérieur au sein de quatre équipes différentes - les Sabres, les Islanders de New York, le Wild du Minnesota et les Red Wings de Detroit.
« C'est pas mal "cool" », a affirmé Pouliot à l'issue de la victoire de 4-3 des Sabres en prolongation contre les Devils du New Jersey au Prudential Center, vendredi.
« Je ne peux pas mentir, c'est pas mal le "fun" et "cool". Les journées précédentes des matchs, l'engouement, tout, a-t-il ajouté. C'est le "fun" à voir, tout comme d'être impliqué dans ces événements. J'ai été choyé de prendre part à autant de matchs en plein air. D'en ajouter un autre à ma liste, c'est agréable. J'ai toujours prisé l'expérience. »
Pouliot frissonne encore toutefois en se remémorant ses débuts dehors le 20 février 2011 à Calgary, où les Canadiens se sont inclinés 4-0 devant 41 022 spectateurs.
« Je me rappelle qu'il devait faire moins-40 degrés Celsius, a évoqué Pouliot. Le sang ne circulait plus dans mes mains. »
La température a dans les faits été de moins-8 degrés Celsius au dépôt initial de la rondelle, mais le vent s'est mis de la partie pendant la soirée.
« C'était terrible, relate Pouliot en s'esclaffant. C'était très froid, mais l'expérience a été amusante parce que c'était à Calgary. Je me rappelle avoir eu extrêmement froid et que c'était très chaud sur le banc. C'était tellement plaisant de s'y asseoir. »
Pas au point tout de même de vouloir manquer des présences sur la glace, mais presque.
« C'était agréable de jouer », a dit le Franco-Ontarien qui avait passé 10 minutes 39 secondes au coeur de l'action, « mais vous n'étiez pas fâché de revenir au banc. »
Pouliot a dit conserver de merveilleux souvenirs des deux matchs livrés dans l'uniforme des Rangers en 2014.
« C'était formidable. C'était une expérience surréaliste au Yankee Stadium. »