SUNRISE, Floride – Dimanche, les Panthers de la Floride ont été fidèles à leur identité.
Ils ont offert du hockey typique des Panthers en jouant de façon hermétique et en distribuant de solides coups d’épaule. C’est la recette qui les a si bien servis lors des deux dernières éditions des séries éliminatoires de la Coupe Stanley, en route vers deux présences consécutives en finale de la Coupe Stanley, et en première ronde contre le Lightning de Tampa Bay cette année.
Ce type de hockey, c’est ce qui leur a permis de remporter la Coupe Stanley.
Comme le gardien Sergei Bobrovsky l’a souligné : « Ce soir, toutes les pièces du casse-tête se sont mises ensemble. Les gars ont travaillé fort et bloqué des tirs, et les bonds nous ont été favorables. »
Ce n’est pas exactement ces Panthers-là qu’on avait vus lors des trois premières rencontres de la série de deuxième ronde contre les Maple Leafs de Toronto, alors que la Floride a accordé 13 buts au cours des trois parties, cédant beaucoup trop d’espace à ses adversaires ainsi que plusieurs chances de marquer en surnombre.
Dans le match no 4, les Panthers sont revenus à ce qui fait leur force. Ils ont contrôlé le jeu et frustré les Maple Leafs, accordant peu de tirs et peu d’occasions de marquer dans un jeu blanc de 2-0 au Amerant Bank Arena, une victoire qui leur a permis d’égaler la série 2-2 avant de retourner à Toronto mercredi (19 h HE; TVAS, CBC, SN, ESPN).
« Nous n’avons pas accordé de but dans les 35 premières secondes », a lancé l’entraîneur Paul Maurice. « C’est un changement positif pour nous. »
Les Panthers avaient accordé un but à William Nylander après 33 secondes de jeu dans le match no 1 et un autre à Matthew Knies après 23 secondes dans le troisième affrontement. Dans le match no 4, ils n’ont tout simplement rien donné.
« Il n’y a rien de plus à dire », a mentionné l’entraîneur de Toronto Craig Berube. « Ils ne te donnent pas beaucoup d’occasions. »
Pas dimanche, en tout cas.
« Ça ressemblait plus au hockey de séries des Panthers auquel nous sommes habitués », a affirmé l’attaquant Sam Bennett. « Le match a été plus serré, avec moins d’occasions de marquer. Nous n’avons pas donné beaucoup de contre-attaques en surnombre. Nous avons fait du bon travail pour limiter leurs chances. Et Bobby a été phénoménal.
« En général, c’était un bon match. »
Malgré le hockey punitif que pratiquent les Panthers, on a eu droit à de belles pièces de jeu.
À 16:46 de la deuxième période, Gustav Forsling est parvenu à rattraper William Nylander à temps en repli défensif pour gâcher son tir en échappée. Son effort a permis aux Panthers de conserver leur avance de 1-0 dans un moment qui aurait pu changer la tournure de la partie et, potentiellement, de la série.
« Il y a tellement de puissance dans son coup de patin, a noté Maurice. Il a tout un réservoir. Il peut composer avec beaucoup de minutes de jeu, et sa vitesse est impressionnante quand il doit l’utiliser. Il le mérite. Il travaille tellement fort. Chaque année, il semble de plus en plus en forme. »
Il y a aussi eu Bennett, qui a démontré des habiletés exceptionnelles en usant de patience contre le gardien Joseph Woll et le défenseur Jake McCabe lors d’une montée à 2-contre-2 à 12:10 du troisième engagement. McCabe et Chris Tanev ont convergé vers Carter Verhaeghe au poteau gauche, ce qui a créé une ouverture pour Bennett, le récompensant pour sa patience. Son but a permis aux Panthers de souffler un peu, après que Verhaeghe eut ouvert la marque à 15:45 du premier tiers.