FORT LAUDERDALE – Les Oilers d’Edmonton survivront ou mourront avec leur gardien numéro un. Laissé de côté au profit de Calvin Pickard au dernier match, Stuart Skinner redeviendra l’homme de confiance de Kris Knoblauch alors que son équipe tentera de forcer la tenue d’un match ultime face aux Panthers de la Floride.
« C’est immense pour moi d’obtenir la confiance de mon équipe, a dit Skinner au podium après l’entraînement matinal des Oilers. Je me sens bien et je sais que j’ai la confiance de mes coéquipiers et mes entraîneurs. Nous y croyons. »
Depuis le début de cette finale, Skinner a obtenu le départ dans quatre des cinq matchs. Le gardien à la grosse moustache a un dossier de 1-2 avec une moyenne de 4,20 et un taux d’efficacité de ,860.
Knoblauch avait retiré Skinner du match après la première période lors de la victoire de 5-4 des Oilers en prolongation lors de la quatrième rencontre. Skinner avait donné trois buts sur 17 tirs lors d’une première période où les Oilers ne faisaient absolument rien de bon sur la glace.
« Ça peut sonner un peu bizarre, mais j’avais le sentiment que je jouais bien lors de ce match, s’est remémoré Skinner. Mais ça peut arriver (sortir d’un match), ça fait partie de la vie d’un gardien. J’ai voulu oublier ça rapidement. Je n’ai pas réussi à le faire pour les premières heures puisque j’étais frustré. J’ai eu besoin d’une journée et je suis revenu au boulot. Dans la LNH et en plein cœur d’une finale, tu ne peux pas te laisser emporter par les émotions et te sentir mal. »
Leon Draisaitl, qui partageait le podium en compagnie de Skinner à quelques heures du sixième match, a offert un vote de confiance à son coéquipier.
« Stu a toujours rebondi, il le fait depuis plusieurs années, a affirmé l’Allemand. Nous avons joué un septième match de la finale l’an dernier et il avait été formidable pour nous en séries. Nous savons qu’il peut réaliser le travail, nous avons confiance en lui. Il a aussi joué de très bons matchs en séries cette année. Pour le quatrième match contre les Panthers, il était incroyable en première période. C’était de notre faute, nous jouions du mauvais hockey devant lui. Nous l’avions abandonné.
« Je peux imaginer que c’est difficile pour un gardien, tu dois avoir le sentiment qu’il s’agit d’une injustice. »