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À l'approche du repêchage 2018 de la LNH, LNH.com vous propose de renouer avec les profils des meilleurs espoirs qui ont été publiés tout au long de la saison.
Le défenseur de l'Université du Michigan Quinn Hughes a choisi d'étudier en administration sportive afin d'aspirer un jour à devenir directeur général d'une équipe de la LNH.
Cet intérêt lui a été transmis par son père, Jim Hughes, qui a été le directeur du développement des joueurs des Maple Leafs de Toronto de 2009 à 2015 et qui occupe le même rôle aujourd'hui au sein de l'agence de joueurs CAA Sports.

« C'est quelque chose qui m'intéresse depuis un bout de temps, a expliqué Hughes. Mon père a travaillé pour les Leafs pendant quelques années et il a toujours été impliqué dans le hockey. C'est en le voyant travailler que j'ai eu la piqûre. »
Toutefois, de la manière dont Hughes peut dominer un match grâce à la fluidité de son coup de patin et à ses habiletés avec la rondelle, il pourrait devoir patienter quelques années avant de mettre son éducation à profit.
Le petit arrière (5-10, 170) a totalisé cinq buts et 24 aides en 37 rencontres à sa première saison dans la NCAA.
« Son sens du hockey, son intelligence, je pense que c'est ce qui vous frappe dès le début, a déclaré son entraîneur Mel Pearson. J'ai vu beaucoup de joueurs, des gars qui ont joué dans la LNH, mais son sens du jeu, son calme et sa patience à son âge, c'est impressionnant. »
Hughes, qui a eu 18 ans au début de la saison, n'a jamais eu de difficulté à affronter des joueurs plus âgés. La saison dernière, avec l'équipe des moins de 18 ans du programme de développement américain (NTDP), il a mené chez les défenseurs avec 53 points (10 buts, 43 aides) en 65 matchs.
Il a ensuite suffisamment impressionné l'entraîneur de la formation des moins de 20 ans, Bob Motzko, pour se tailler une place au sein de l'équipe qui a remporté la médaille de bronze au Championnat mondial junior en janvier dernier.
« Le calme qu'il affiche quand il a la rondelle est impressionnant, a déclaré Motzko à propos de celui qui a récolté trois aides en sept matchs au CMJ. Il n'a absolument aucune crainte. Il a de la glace dans les veines. »
Hughes est considéré comme le sixième meilleur espoir en Amérique du Nord, le troisième chez les défenseurs, sur la liste finale du Bureau central de recrutement de la LNH.
« Quinn est un défenseur mobile au coup de patin fluide, a fait valoir le recruteur du Bureau, David Gregory. Il transporte très bien la rondelle et fait facilement la transition de la défense vers l'attaque. On s'attend à ce qu'il devienne un défenseur top-4 parce que ses habiletés lui permettent de posséder la rondelle et de dicter le jeu. »
Cet instinct offensif ne sort pas de nulle part. Jusqu'à l'âge de 13 ans, Hughes évoluait comme attaquant.
« Quand tu joues à l'attaque à un jeune âge, tu as souvent la rondelle, a-t-il expliqué. Quand tu fais la transition vers la défensive, tu ne perds pas tes habiletés avec le disque. Ça m'a beaucoup aidé. »
À 5 pieds 9 pouces et 170 livres, Hughes n'est certainement pas le plus imposant. Mais cette lacune ne l'empêche pas d'être aussi efficace dans sa zone qu'il l'est à l'autre extrémité de la patinoire.
« Ce qui l'aide, c'est son intelligence, a expliqué Pearson. Il se met très rarement dans une mauvaise position, alors il peut défendre avec son bâton et son positionnement. Il va perdre des batailles à cause de son gabarit certes, mais son intelligence lui permet de s'en sortir la majorité du temps. »