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Poolers: Certains joueurs nostalgiques de 2015-16

Deux joueurs qui en arrachent aimeraient bien renouer avec leur succès de la dernière campagne

par Sébastien Deschambault @sebasdLNH / Chroniqueur LNH.com

Au cours d'une saison, certains joueurs voient leur situation être modifiée, que ce soit en raison d'un changement de rôle, d'une transaction ou d'une blessure à un coéquipier. Chaque semaine, nous allons donc répertorier un joueur par position dont la valeur est en hausse, et un autre pour lequel la valeur est en baisse.

 

ATTAQUANTS
Hausse : Cam Atkinson, Blue Jackets de Columbus -
Le petit attaquant des Blue Jackets empile les points à un rythme endiablé depuis un mois. À ses 15 derniers matchs, Atkinson a récolté 20 points. Seuls Sidney Crosby, Vladimir Tarasenko et Connor McDavid ont fait mieux dans la LNH au cours de la même période. La petite dynamo de Columbus s'est également illustrée dans plusieurs autres catégories au cours de cette séquence, avec notamment six points sur le jeu de puissance, deux buts en infériorité numérique, un différentiel de plus-12 et 46 lancers. Pour l'ensemble de la saison, il pointe au 12e rang des pointeurs de la ligue avec 28 points en 27 parties, et ses 13 points en avantage numérique lui confèrent une égalité au troisième rang de la LNH.

Baisse : Vincent Trocheck, Panthers de la Floride - Trocheck était sur une lancée irrésistible la saison dernière avec 29 points en 28 parties avant qu'une blessure freine son élan en fin de campagne. Il avait connu un début de saison 2016-17 dans la même lignée avec une récolte de 13 points en 19 rencontres, mais c'est la panne sèche depuis. Il s'est contenté d'un but et une passe à ses 11 derniers matchs, et il n'a qu'un but à ses 19 dernières parties. Le changement d'entraîneur n'a absolument rien changé à cette léthargie, surtout que l'attaque se fait timide en Floride depuis l'arrivée de Tom Rowe derrière le banc avec seulement 14 buts en huit matchs. Seul le Lightning a fait pire avec 10 buts, mais en six parties. Les ratés du jeu de puissance s'inscrivent dans la même logique, les Panthers croupissant au dernier rang de la LNH à ce chapitre avec un rendement de 12,6 pour cent cette saison, ce qui explique pourquoi Trocheck n'a qu'un point sur le jeu de puissance à ses 18 derniers matchs.

DÉFENSEURS
Hausse : Dustin Byfuglien, Jets de Winnipeg -
Les Jets se fient énormément à Byfuglien depuis le début de la saison, lui qui est le meneur de la LNH avec une moyenne de temps de glace de 27:41 par rencontre. Toutes ces responsabilités, ainsi que l'absence de Jacob Trouba, ont peut-être inhibé quelque peu les instincts offensifs de Byfuglien en début de saison, lui qui a amorcé la campagne avec huit mentions d'aide en 17 parties, et qui n'a pas trouvé le fond du filet à ses 18 premiers matchs. Il apportait tout de même une contribution aux poolers dans les catégories secondaires, lui qui occupait notamment le deuxième rang de la ligue parmi les défenseurs pour les mises en échec. S'il s'est calmé avec ses coups d'épaules depuis la mi-novembre, il s'est réveillé offensivement avec trois buts et 11 points en 15 parties. Il se retrouve à égalité au cinquième rang parmi les défenseurs au chapitre des points pour l'ensemble de la saison, et au quatrième rang pour les tirs, soit un classement qui reflète plus justement sa valeur.

Baisse : Marc-Édouard Vlasic, Sharks de San Jose - Les poolers qui espéraient que Vlasic bâtisse sur la meilleure saison offensive de sa carrière sont amèrement déçus jusqu'ici cette saison, alors que l'arrière québécois n'a amassé que sept points en 28 parties. Il a été blanchi à ses 10 derniers matchs et n'a qu'une mention d'aide à ses 13 dernières rencontres. Une baisse marquée par rapport aux 39 points en seulement 67 parties qu'il avait amassés en 2015-16. Vlasic affiche pourtant des statistiques périphériques très semblables à la dernière saison, et son utilisation en avantage numérique est demeurée inchangée. Les points à forces égales ne sont tout simplement pas au rendez-vous cette année, au grand dam des poolers.

GARDIENS
Hausse : Frederik Andersen, Maple Leafs de Toronto -
Andersen a entamé la saison sur une bien mauvaise note, mais il s'est très bien repris par la suite, et malgré la fiche des Maple Leafs, il démontre depuis un mois qu'il fait partie de l'élite de sa profession. À ses 10 derniers départs, il affiche un dossier respectable de 5-3-2, mais il occupe le cinquième rang de la LNH au chapitre de la moyenne de buts alloués (1,89) et du pourcentage d'arrêts (,937). Derrière une équipe jeune, il connaîtra des soirées occupées, mais il permet à ses coéquipiers de jouer avec davantage de confiance devant lui.

Baisse : Pekka Rinne, Predators de Nashville - Depuis le début du mois de décembre, Rinne a signé les deux victoires qui lui manquaient pour atteindre le plateau des 250 victoires dans la LNH, ce qui lui a permis de rejoindre Johnny Bower au 50e rang de l'histoire de la LNH. On peut toutefois avancer que ses coéquipiers ont remporté ces victoires malgré Rinne, et non grâce à lui. Il n'a jamais accordé moins de trois buts au cours de ses cinq départs en décembre, et sa fiche de 2-2-1 est surtout attribuable à l'attaque des siens, et non à sa moyenne de buts alloués de 4,22 et à son pourcentage d'arrêts de ,852. 

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