Edler

Jim Benning a été embauché à titre de directeur général des Canucks de Vancouver avant la saison 2014-15, et si l'équipe avait surpris à sa première campagne à la tête de l'équipe, les choses se sont gâtées l'an dernier, et l'organisation a semblé faire du surplace au cours de la saison morte. Le noyau de l'équipe vieillit, alors que les jumeaux Henrik et Daniel Sedin sont âgés de 35 ans, et la relève n'est pas particulièrement prometteuse. Autant dans les ligues d'un an que dans les ligues à long terme (keepers), les options intéressantes ne sont pas légion du côté des Canucks. Le fait que Vancouver évolue dans la puissante section Pacifique ne joue pas en sa faveur.

Sous-évalué : Bo Horvat - Horvat a été le meilleur pointeur des Canucks à ne pas avoir de frère jumeau la saison dernière avec une récolte de 40 points en 82 matchs. Son différentiel de moins-30, le pire de la LNH, pourrait effrayer les poolers dont la ligue tient compte de cette catégorie, mais il faut noter que Horvat a très bien conclu la saison, amassant cinq buts et quatre passes à ses dix dernières rencontres, tout en conservant un différentiel de plus-4 et en remportant 56,3 pour cent de ses mises en jeu. Il faut aussi savoir que Horvat n'a amorcé que 30 pour cent de ses présences à 5-contre-5 en zone offensive, lui qui a été le joueur des Canucks à entamer le plus souvent ses présences dans sa propre zone (41,2 pour cent). Le retour en santé de Brandon Sutter pourrait alléger le fardeau défensif de Horvat et lui permettre de s'exprimer davantage en attaque.
Surévalué :Jannik Hansen - Deuxième buteur des Canucks l'an dernier et quatrième pointeur de l'équipe, Hansen pourrait voir son rôle diminuer avec l'arrivée de Loui Eriksson, qui risque de prendre sa place à la droite des jumeaux Sedin à forces égales. Après avoir établi un sommet en carrière avec 22 buts en 2015-16, il faut s'attendre à voir la production de Hansen fondre quelque peu, lui qui n'amorcera plus 34,9 pour cent de ses présences à forces égales en zone offensive comme ce fut le cas l'an dernier, et il risque de ne pas reproduire son pourcentage de tirs de 18,8 pour cent.
30 en 30 Canucks: Aperçu de la saison | Meilleurs espoirs | Grands enjeux

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Carte cachée :Sven Baertschi - Le 13e choix au total des Flames de Calgary en 2011 avait connu des débuts très intéressants dans la LNH avant de voir son étoile pâlir et d'être incapable de s'établir à temps plein dans la ligue avant la saison dernière à Vancouver. À la suite d'un début de saison difficile, Baertschi a amassé 13 de ses 15 buts et 21 de ses 28 points à ses 43 dernières parties. Six de ces points ont été amassés en avantage numérique au cours de cette période, le troisième plus haut total de l'équipe. Le potentiel offensif de Baertschi ne fait aucun doute, et comme les Canucks sont plutôt démunis à l'attaque, l'attaquant suisse pourrait se voir confier des responsabilités accrues et établir de nouveaux sommets en carrière, voire même franchir le plateau des 45 points.
Prêt à rebondir :Alexander Edler - Limité à 20 points en 52 parties la saison dernière, Edler demeure l'homme de confiance de l'entraîneur Willie Desjardins à la ligne bleue des Canucks. Il est le joueur le plus utilisé de l'équipe avec une moyenne de 24:27 par match, en plus d'être employé sur la première vague d'avantage numérique. Edler n'a pu faire mieux que neuf points sur le jeu de puissance en 2015-16, son plus bas total en carrière. L'attaque massive des Canucks a pris le 27e rang de la ligue la saison dernière avec un rendement de 15,8 pour cent. La présence des Sedin et l'arrivée d'Eriksson devraient permettre aux Canucks de rebondir dans cette facette du jeu, ce qui aidera les statistiques d'Edler.
Espoir à surveiller :Nikita Tryamkin - Choix de troisième ronde (66e au total) des Canucks au repêchage 2014 de la LNH, Tryamkin se démarque principalement par son imposant gabarit (6 pieds 7 pouces, 265 livres) dont il se sert pour faire sentir sa présence sur la patinoire. Doté d'un puissant tir et d'un coup de patin surprenant pour un athlète de sa carrure, Tryamkin est souvent comparé au capitaine des Bruins de Boston Zdeno Chara pour des raisons évidentes. Si les poolers ne doivent pas s'attendre à un rendement comparable à celui de Chara, ils peuvent toutefois compter sur Tryamkin pour les aider dans les catégories des mises en échec, des tirs bloqués et des minutes de punition. Le rendement offensif pourrait toutefois s'améliorer de saison en saison.
Situation des gardiens : Après avoir été très solides devant le filet pendant de nombreuses années avec la présence de Roberto Luongo et Cory Schneider, les Canucks se retrouvent avec une paire de gardiens composée du vétéran Ryan Miller et de Jacob Markstrom. Ce dernier a été obtenu des Panthers de la Floride en retour de Luongo, et il a déjà été considéré comme l'un des meilleurs espoirs au monde à sa position. S'il a peiné à ses débuts dans les rangs professionnels, il semble trouver son rythme depuis son arrivée dans l'organisation des Canucks. Après avoir dominé la Ligue américaine de hockey en 2014-15 (22-7-2, moyenne de 1,88, pourcentage d'arrêts de ,934), il a affiché des statistiques comparables à celles de Miller à Vancouver la saison dernière, ce qui a convaincu les Canucks de lui accorder une prolongation de contrat de trois ans qui s'amorcera au terme de la saison, soit au moment où Miller obtiendra son autonomie complète. Les deux gardiens vont probablement se partager le travail de manière équitable cette saison, avant que Markstrom ne devienne le gardien no 1 de l'équipe en attendant que l'espoir Thatcher Demko soit prêt à assumer le rôle de partant. Avec la qualité de l'équipe devant eux, il ne faut toutefois pas s'attendre à des statistiques étincelantes de la part de Miller et Markstrom, alors qu'il est fort possible qu'aucun des deux n'atteigne le plateau des 20 victoires pour une deuxième campagne de suite.