Et ce n'est pas parce qu'il en sera à sa troisième présence en Finale qu'il ne ressent pas la fébrilité et la nervosité à l'aube du premier match de la série finale face aux Blues au TD Garden de Boston, lundi (20h HE; TVAS, CBC, SN).
« La journée où je ne ressentirai plus cette adrénaline-là, je vais prendre ma retraite », a lancé le vétéran attaquant des Bruins dans le cadre de la journée des médias, dimanche. C'est ce que tu recherches en tant qu'athlète. Ce sont des moments comme ceux-là, des moments où tu essaies de repousser tes limites. »
« L'adrénaline, le stress, les papillons, il faut les gérer de la bonne façon et les utiliser à ton avantage. Pour moi, c'est une expérience très enrichissante et ce sont des choses que tu mets dans ton coffre à outils et que tu transportes avec toi. »
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Le coffre de Bergeron commence à être assez bien rempli. Si ce n'était pas qu'une métaphore, il pourrait sérieusement penser à bâtir une maison - ou peut-être même un manoir - de ses propres mains.
À sa 15e saison dans la LNH, il amorcera sa 24e ronde de séries en carrière, lundi. Il sait mieux que quiconque ce que ça signifie de jouer au hockey à l'aube de la saison estivale. Maintenant qu'il a connu l'extase de la victoire et l'agonie de la défaite, il est prêt à toute éventualité.
« Je pense que tu essaies d'utiliser ton expérience, surtout dans des moments comme ceux-là, a-t-il fait valoir. Tu essaies de l'utiliser du mieux que tu peux, et c'est certain que les souvenirs de ce qu'on a vécu ensemble comme équipe en 2011, c'est quelque chose d'exceptionnel et d'inoubliable.
« En 2013, c'est certain que ç'a été plus difficile. Tu apprends des deux expériences, et je pense que tu apprends quasiment plus des expériences plus difficiles. Ce dont je me souviens le plus et qui est le plus important, c'est de prendre les choses une journée à la fois et de rester dans le moment présent. »