Leclaire, le huitième choix au total du repêchage 2001 de la LNH, assistait à son premier camp, et il a donc reçu les pires missions ainsi que les sièges et chambres les moins confortables. C'est la raison pour laquelle il s'est trouvé dans le cockpit de l'avion nolisé de l'équipe pendant que les pilotes tentaient de le faire atterrir dans des conditions météorologiques peu favorables.
« Ils ont fait appel à beaucoup de joueurs au camp cette année-là, et il n'y avait pas suffisamment de sièges pour tout le monde, alors j'ai dû m'asseoir à côté des pilotes, a raconté Leclaire. Les conditions ont été mauvaises et nous avons dû tenter de faire atterrir l'avion à plusieurs reprises. J'ai tout vu de très près. C'est une bonne chose que je n'aie pas peur des avions.
« Ce n'était pas du tout le vol le plus plaisant de ma vie, mais je garde toujours de beaux souvenirs de l'île. »
C'est la raison pour laquelle il a saisi l'occasion quand les organisateurs lui ont demandé de se rendre à l'Î.-P.-É. afin d'agir comme ambassadeur des Sénateurs pendant les célébrations Kraft Hockeyville 2017. Leclaire a porté l'uniforme des Sénateurs entre 2009 et 2012, affichant un dossier de 16-21-3 en 48 rencontres.
Leclaire avait auparavant joué au hockey dans les Maritimes alors qu'il évoluait avec les Mooseheads de Halifax dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec. Il a également joué sous les ordres de deux Prince-Édouardiens, MacLean et Gerard Gallant, l'entraîneur actuel des Golden Knights de Vegas.
« J'ai établi des liens très forts avec les Maritimes, a-t-il dit. J'aime vraiment la vie ici. »
Ottawa affrontera les Devils du New Jersey lors d'un match préparatoire au Consolidated Credit Union Place à Summerside lundi (18 h (HE); TVA Sports, SN1, NHLN).
Dimanche, Leclaire s'est assuré de profiter de chaque élément des festivités. Il a signé beaucoup d'autographes, il a parlé avec tous les jeunes qui l'ont abordé, il a consommé des huîtres et des moules fraîches ainsi que des frites. Il a même passé du temps dans le château gonflable.
Tout cela a fait ressortir des souvenirs de jeunesse pour le Repentignois âgé de 34 ans.
« La majorité des hockeyeurs ne viennent pas de grandes villes, mais plutôt de petites communautés, et la patinoire locale représente un élément important de notre enfance », a expliqué Leclaire.
