LOS ANGELES – Joe Sakic peut comprendre l’enthousiasme des joueurs en vue des Jeux olympiques la saison prochaine.
Sakic a représenté le Canada aux Olympiques en 1998 (Nagano), 2002 (Salt Lake City) et 2006 (Turin). Il a remporté une médaille d’or en 2002.
« Ça fait longtemps », a dit Sakic, le président des opérations hockey de l’Avalanche, lors de la réunion du Bureau des gouverneurs de la LNH mercredi. « Il y a eu un moment où nous pensions que la Ligue n’allait pas y retourner. Je suis donc heureux que les joueurs puissent vivre cette expérience. Je suis impatient qu’ils arrivent là-bas et qu’ils vivent l’expérience. »
Jusqu’en 1998, être un athlète olympique n’était même pas un rêve ou un objectif pour Sakic, car la LNH n’envoyait pas ses joueurs aux JO avant les Jeux de Nagano.
« Donc quand nous avons eu cette occasion, nous étions emballés, oui, a raconté Sakic. Nous étions impatients de sauter dans l’avion pour y aller. »
Il croit que plusieurs joueurs ressentent aujourd’hui la même chose pour des raisons similaires.
Mis à part quelques joueurs qui ont participé aux Jeux olympiques 2014 de Sotchi, incluant l’attaquant de l’Avalanche Gabriel Landeskog, la plupart de ceux qui se rendront en Italie l’année prochaine ne savent pas ce qui les attend aux Jeux olympiques d’hiver de Milano Cortina 2026.
Ils ont grandi en rêvant d’avoir cette chance parce qu’ils ont vu leurs idoles comme Sakic y aller. Sauf que ceux qui sont entrés dans la LNH après la saison 2013-14 n’ont jamais eu cette occasion jusqu’à aujourd’hui.
La Ligue a choisi de ne pas mettre sa saison en pause pour que les joueurs puissent participer aux Olympiques 2018 de Pyeongchang. Elle a annulé son plan de prendre part aux JO 2022 de Pékin en raison des impacts durables et financiers de la COVID-19.
« Je sais que nous avons eu la Confrontation des 4 nations, et avec la Coupe du monde, ce sont des événements extraordinaires, a dit Sakic. Mais il y a quelque chose de différent aux Olympiques, quand tu es sur place et que tu vis l’expérience. »
Sakic a parlé de l’arrivée au village olympique.
« Ce n’est comparable à aucun autre événement », a mentionné l’ancien joueur de centre, qui est membre du Temple de la renommée du hockey. « Tu demeures dans le village olympique, donc tu es parmi tous les autres athlètes des autres disciplines. Tu rencontres différents athlètes, et toute l’expérience olympique est difficile à décrire, mais c’est spécial. Tout le monde connaît l’ampleur des Jeux olympiques, et quand tu peux y participer et le vivre toi-même, c’est génial. »
Les joueurs de l’Avalanche Landeskog (Suède), Nathan MacKinnon (Canada), Cale Makar (Canada) et Martin Necas (Tchéquie) font partie des 72 joueurs qui ont été sélectionnés au sein des 12 formations préliminaires dévoilées plus tôt en juin.
Landeskog est retourné à la maison avec une médaille d’argent à Sotchi, quand la Suède a perdu contre le Canada dans le match de la médaille d’or.
Le reste des formations sera dévoilé en décembre ou au début du mois de janvier.
Sakic croit que le niveau de jeu en saison régulière va grimper d’un cran, puisque les joueurs voudront donner des arguments à leur pays afin d’être choisis.
« Il y a les joueurs qui ont été choisis et d’autres qui n’ont pas encore été sélectionnés, mais qui savent qu’ils ont leur place au sein de l’équipe, a souligné Sakic. Il y aura probablement quelques joueurs qui vont tout donner en début de saison pour essayer de se tailler une place au sein de leur équipe. Quand on y pense, c’est logique. Je ne sais pas combien de places sont réalistement disponibles au sein de chaque équipe, mais si c’est entre cinq et dix par équipe, ça fait 10 à 15 joueurs qui doivent faire leurs preuves. Ça va assurément relever le niveau de jeu. »





















