Nashville dans un bon état d'esprit avant le match no 6 dimanche
Ryan Ellis n'a pas pris part à la séance d'entraînement facultative des Predators
par Robert Laflamme @bobthefire / Journaliste principal LNH.com
NASHVILLE - Les Predators de Nashville ont utilisé la pause de deux journées afin de bien décanter la cuisante défaite de 6-0 encaissée à Pittsburgh dans le match no 5 de la Finale de la Coupe Stanley contre les Penguins, jeudi.
Les voilà maintenant entrés en « mode positif » et prêts à s'attaquer au défi de provoquer la présentation d'une septième rencontre devant leurs partisans exaltés au Bridgestone Arena, dimanche (20 h (HE); TVA Sports, CBC, NBCSN).
En avant 3-2 dans la série, les Penguins sont à un gain d'être couronnés champions de la Coupe Stanley pour la deuxième année de suite. Ce serait une première en 19 ans dans la LNH. Les Red Wings de Detroit ont réalisé l'exploit en 1997 et en 1998.
« Toute la concentration est maintenant portée sur ce que nous devons faire », a commenté l'attaquant québécois Frédérick Gaudreau des Predators, samedi. « Eh bien sûr, nous sommes dans un très bon état d'esprit. Nous avons perdu le dernier match 6-0, mais c'est 3-2 dans la série. »
Au lieu de parler d'un match à oublier au plus tôt jeudi soir, l'entraîneur Peter Laviolette avait dit souhaiter que ses troupiers ruminent l'affront pendant un moment. Il a vu à ce qu'ils le fassent au cours de la journée de vendredi dans le cadre d'une séance vidéo peu agréable à visionner.
« On nous a montré plusieurs aspects que nous devons améliorer, pour dire les choses poliment », a mentionné le joueur de centre Colton Sissons.
Samedi, Sissons a expliqué qu'on a revu les stratégies sur les unités spéciales dans la salle vidéo et que par la suite, soit jusqu'au début du match, l'accent sera mis sur tout ce qui est plus positif.
« Nous parlerons de ce que nous avons fait de bien depuis le début de la série. Ça colle à la routine que nous avons privilégiée pour les journées de match pendant toute la saison », a-t-il élaboré.
Pas d'Ellis
Sur la glace, l'équipe a tenu une séance d'entraînement facultative à laquelle les défenseurs Ryan Ellis, P.K. Subban et Mattias Ekholm ainsi que l'attaquant James Neal n'ont pas participé.
Ellis n'a pas complété la rencontre de jeudi, blessé. Il a quitté le match tôt en deuxième période après être tombé sur la glace à la suite d'un contact physique avec l'ailier Patric Hornqvist des Penguins. Ellis a péniblement complété sa présence sur la patinoire avant de retraiter vers le vestiaire des siens.
Les Predators ne fournissent aucune information, ni même le moindre indice, au sujet des blessures ou des changements qui pourraient y avoir dans la formation. Il faudra voir dimanche matin si Ellis chaussera les patins.
Les champions de l'Association de l'Ouest seraient privés d'un rouage important advenant qu'Ellis ne puisse être de la partie. Il complète le principal duo de défenseurs de l'équipe avec le Suisse Roman Josi qui est confronté au trio de Sidney Crosby.
Avec Ellis ou pas, les Predators disent qu'ils vont aborder le match no 6 en étant animés de la même confiance qu'ils avaient en se présentant au Bridgestone Arena en recul 2-0 dans la série.
« Je ne verrais pas pourquoi il en serait autrement. Nous sommes un groupe confiant devant nos partisans », a repris Sissons.
Confiants à la maison
Les Predators sont très à l'aise à domicile, n'ayant subi qu'une défaite en 10 matchs en séries cette année.
Sissons a reconnu que ses coéquipiers et lui ressentent le sentiment d'urgence, en ayant le dos acculé au mur pour la première fois ce printemps.
« Plusieurs d'entre nous ont toutefois eu la chance d'avoir vécu l'expérience des matchs sans lendemain en séries, l'an dernier. Ça nous aide à gérer les situations de grand stress, même si j'admets que c'est plus angoissant rendu en Finale.
« L'enjeu est plus important en Finale parce que nous jouons pour l'obtention de la Coupe, a continué Sissons. C'est une occasion qui pourrait ne jamais se présenter de nouveau. Nous voulons la saisir. »
Les Predators devront trouver une façon de tenir en respect Sidney Crosby et Evgeni Malkin, comme ils l'avaient fait dans le match no 3 à Nashville.
« Ce n'est pas une mince tâche parce qu'on parle de deux des meilleurs joueurs au monde, a dit Sissons. Il faudra obtenir l'effort de tout le monde. C'est un travail qu'il faut faire par comité. »
Le capitaine Mike Fisher a ajouté qu'on doit préconiser un style robuste contre Crosby.
« Il faut rester vigilant quand il est sur la glace. C'est la même chose pour Evgeni Malkin. Ça doit être l'affaire des cinq gars sur la patinoire. C'est de cette façon que nous avons pu les maîtriser au début de la série », a soumis le capitaine des Predators.
Sissons a dit ne pas savoir dans quelle mesure l'échange verbal fort médiatisé entre Crosby et P.K. Subban vers la fin du match no 3 a pu contribuer au réveil à l'attaque de Crosby.
« Il récolte plus de points depuis ce temps, mais je ne suis pas sûr que ça ait quelque chose à voir, a-t-il argué. C'est un des meilleurs joueurs au monde et il se présente pour jouer à tous les matchs. Il vaque à ses affaires, peu importe ce qui peut se dire dans le feu de l'action. »